Les responsables du Conseil Electoral Provisoire (CEP) et de l'Office Nationale d'Identification (ONI) avouent qu'il n'est pas possible d'identifier les électeurs décédés lors du violent séisme du 12 janvier. Environ 250 000 personnes ont été tuées lors de la grande catastrophe qui a également causé des pertes matérielles énormes dans les départements de l'Ouest, du sud-est et des Nippes.
Le directeur de l'Office Nationale d'Identification (ONI), Ronald Covil, estime que d'autres organes de l'Etat pourraient collecter les données relatives aux personnes décédées. Les autorités avouent du bout des lèvres que l'épuration du registre électoral n'est pas réalisable.
Le directeur général du CEP, Pierre Louis Opont, avait également fait le même constat. Les noms des électeurs décédés lors du séisme figureront dans les listes électorales qui seront publiées par le CEP un mois avant les joutes.
Le directeur de l'ONI informe que 4 510 000 citoyens ont été enregistrés par son institution depuis 2005. Au cours du processus d'enregistrement de cette année 80 000 nouveaux électeurs ont été recensés, explique M. Covil.
Les centres d'opération et de vérification (Cov) instaurés par le CEP et l'ONI n'auront permis qu'à enregistrer les électeurs déplacés après la catastrophe.
Certains candidats dont Steven Benoît appellent à la vigilance en raison d'une éventuelle utilisation frauduleuse des cartes d'identification des personnes décédées. Le candidat au sénat de l'Alternative demandera à ces 3 000 mandataires d'être vigilants.
En réalité seules les villes les plus fortement touchées par le séisme, Port-au-Prince, Léogane, Carrefour, Delmas, Jacmel, sont concernées.
L'ONI a mis fin le 28 septembre dernier au processus d'enregistrement des nouveaux électeurs conformément aux prescrits de la loi électorale. Toutefois les responsables de l'ONI continuent à traiter les dossiers des personnes ayant perdu leurs CIN.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18319
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 9 octobre 2010
Des hauts fonctionnaires constatent l'impossibilité d'épurer le registre électoral
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