Des secteurs mettent en garde contre la mise à l’écart de la charte fondamentale de l’après-Duvalier qui continue à cristalliser les aspirations profondes du peuple
samedi 28 mars 2009, Radio Kiskeya
Ce dimanche ramène le 22e anniversaire de la constitution que le peuple haïtien avait massivement ratifiée par voie référendaire le 29 mars 1987, malgré la tiédeur du gouvernement d’alors, le Conseil national de gouvernement (CNG) des généraux Henry Namphy et Williams Régala.
A la veille de cette date historique qui ne donnera lieu à aucune commémoration particulière, différents secteurs se montrent préoccupés par l’éventuelle mise en place d’un projet présidentiel qui viserait à écarter la charte fondamentale au profit d’une nouvelle constitution taillée sur mesure.
Le président de la Fusion des sociaux-démocrates, Victor Benoît, a appelé samedi les haïtiens à faire preuve de vigilance dans le cadre du processus d’amendement constitutionnel annoncé. Interrogé par Radio Kiskeya, il a aussi lancé une mise en garde au pouvoir dont le projet inavoué serait de se débarrasser de la constitution.
Le Président René Préval l’a souvent décrite comme une « source d’instabilité ».
Rédigée et adoptée dans l’atmosphère fiévreuse ayant suivi la chute de la dictature sanguinaire des Duvalier, le 7 février 1986, en dépit de sa complexité et de ses nombreuses contradictions, la loi mère est dans sa lettre et son esprit le reflet fidèle des aspirations de la majorité de la population à vivre dans une société libre et démocratique, libérée de la tradition tyrannique des dirigeants omnipotents. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5788
Le mot de HRV : LA MODIFIER OUI, MAIS EN LA RESPECTANT !
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 29 mars 2009
22ème anniversaire de la constitution haïtienne
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