Des promesses faites par la vice-présidente espagnole Marìa Teresa Fernàndez de la Vega lors d’une visite à Port-au-Prince destinée au renforcement des relations bilatérales
samedi 9 août 2008,
Radio Kiskeya
La vice-présidente du gouvernement espagnol, Marìa Teresa Fernàndez de la Vega, a annoncé samedi une aide suppléementaire de 100 millions de dollars de Madrid à Haïti à la fin d’une visite officielle de 24 heures à Port-au-Prince au cours de laquelle elle a notamment eu un tête-à-tête avec le Président René Préval.
Selon la dirigeante espagnole, son pays a décidé de renforcer sa coopération avec Haïti et dans cette perspective une enveloppe de 100 millions dollars sera accordée pour la période 2009-2012 après les 40 millions d’euros (près de 60 millions de dollars) débloqués entre 2004 et 2008.
"Le Président Préval s’est montré ouvert en ce qui concerne la coopération avec notre pays. Il a remercié l’Espagne pour sa contribution à la Force onusienne de maintien de la paix déployée en Haïti", a déclaré Mme de la Vega à l’issue de son entretien avec le chef de l’État dominé par des thèmes comme le renforcement de l’Etat, la protection de l’environnement, les infrastructures et la réforme constitutionnelle.
Elle a aussi fait état d’efforts entrepris en vue de favoriser les investissements étrangers en Haïti.
Sur un autre plan, Marìa Teresa Fernàndez de la Vega a discuté avec René Préval du processus judiciaire engagé autour de l’assassinat à Port-au-Prince, le 7 mars 2004, du journaliste espagnol Ricardo Ortega, lors de la première manifestation des GNBistes après la chute de Jean-Bertrand Aristide. Le chef de l’Etat a indiqué à son interlocutrice que le dossier se trouve actuellement devant la Cour d’Appel de la capitale. S’exprimant aux côtés du chancelier haïtien, Jean Rénald Clérismé, la vice-présidente a, pour sa part, assuré que l’Espagne accordait une importance toute particulière à ce cas qui fait l’objet d’une enquête judiciaire à Madrid.
Avant de quitter Haïti, l’adjointe du Premier ministre socialiste espagnol, José Luis Rodrìguez Zapatero, s’est rendue à Cité Soleil (banlieue nord de Port-au-Prince) et a visité le contingent de 42 policiers et gardes civils espagnols faisant partie de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH). Elle en a profité pour renouveler le soutien de Madrid à la force de maintien de la paix.
En tournée en Amérique latine, Marìa Teresa Fernàndez s’est rendue successivement au Mexique et en République Dominicaine avant son arrivée en Haïti. Elle a laissé Port-au-Prince samedi à destination du Salvador où elle effectuera une visite de trois jours.
Récemment, le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, avait séjourné dans la capitale haïtienne dans le cadre du renforcement des relations bilatérales. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5209
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 10 août 2008
L’Espagne offre 100 millions de plus à Haïti pour 2009-2012
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire