Google

dimanche 10 août 2008

Face au silence du gouvernement les militaires démobilisés envisagent d’autres actions

Le sergent Fénélus Luckner, porte parole des militaires démobilisés de Ouanaminte, révèle que ces derniers envisagent de mettre un terme à la phase pacifique de leur mouvement.

Depuis 11 jours ces ex- soldats des FAD’H regroupés dans leur ancienne caserne attendent en vain l’arrivée d’une délégation gouvernementale chargée de conduire les négociations. Une nouvelle étape est envisagée par les militaires démobilisés qui dans cette perspective se préparent physiquement tous les jours.

8 jours après la libération des militaires démobilisés du Cap-Haïtien, le gouvernement est resté silencieux sur le dossier et aucune négociation directe n’a été engagée avec les militaires de Ouanaminte.

Les ex- membres des FAD’H avaient été incarcérés pendant 72 heures au local de la délégation du Nord dans des conditions difficiles. Selon certaines informations, une quinzaine d’entre eux ont été transférés à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) dans le cadre d’une enquête du gouvernement.

Le ministre de l’intérieur, Paul Antoine Bien Aimé, qui avait conduit les négociations s’était refusé à tout commentaire sur le dossier.

La semaine dernière, le sénat avait constitué une commission spéciale chargée d’enquêter sur le mouvement des militaires démobilisés du Cap et de Ouanaminte. Les 5 membres de la commission sénatoriale devront s’enquérir des points inclus dans la négociation entre le gouvernement et les militaires, et du déroulement du processus d’indemnisation.

Dans le même temps, le sénateur du Nord-ouest, Judnel Jean, avait mis en garde contre toute offensive des forces de l’ordre contre les ex-soldats de l’armée d’Haïti se trouvant à Ouanaminte. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13977

Aucun commentaire: