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mercredi 9 juillet 2008

Un adolescent haïtien reconnu coupable du meurtre de sa cousine de 17 mois en Floride

Les pleurs de Shaloh Joseph l’empêchaient de ...regarder la télé
mercredi 9 juillet 2008,
Radio Kiskeya
Un adolescent haïtien de 12 ans vivant dans le comté de Broward, en Floride, a été condamné mercredi par un tribunal fédéral à 18 mois de prison ferme pour avoir asséné des coups mortels à sa petite cousine, Shaloh Joseph, rapporte le Miami Herald.
Le meurtrier, dont l’identité a été préservé en raison de son statut légal de mineur, devra purger sa peine dans un établissement pénitentiaire réservé aux jeunes extrêmement dangereux.
Le 4 janvier 2008, Shaloh Joseph, 17 mois, avait été tuée à coups de bâtons par son cousin qui était responsable de sa garde à la mison en l’absence des parents. Excédé par les cris incessants du bébé, l’adolescent l’avait abattue tout simplement afin de pouvoir regarder la télévision.
Le grand frère de 10 ans de la victime se trouvait aussi sur les lieux au moment du drame, ont indiqué les autorités américaines.
Un accord de culpabilité a été trouvé mercredi entre l’avocat de l’adolescent et le juge du tribunal floridien après qu’il ait été prouvé que le meurtrier était apte à être jugé pour homicide au second degré. S’il était parvenu à l’âge adulte, il risquerait la prison à perpétuité.
Sa mère, Guerla Joseph, qui avait toujours clamé l’innocence de son fils, n’a fait aucun commentaire sur le verdict.
Pas assez mature, selon des médecins, pour comprendre le système légal américain, le jeune haïtien était placé depuis la perpétration du crime dans un centre de redressement juvénile de la ville de Tampa. Après avoir purgé ses 18 mois de réclusion, il regagnera la maison familiale sous la supervision de sa mère, mais il lui sera formellement interdit d’avoir le moindre contact avec des enfants de moins de 10 ans. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5133
Commentaires :
Joli verdict de la justice américaine pour un petit criminel en herbe fabriqué et pétri dans le moule américain. Je doute fort que la surveillance de ses parents probablement obligés à accumuler petits boulots et petits boulots pour joindre les deux bouts, auront raisons des impulsions criminelles de ce gosse qui n’a aucun respect de la vie d’autrui. Surtout dans une société avec les caractéristiques qui définissent la jeunesse. S’il est évident que sa place n’était nullement dans les prisons de haute sécurité en présence de criminels notoires ; la décision de le confier a ses parents me parait un peu léger.

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