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mercredi 9 juillet 2008

Le père Gérard Jean-Juste dément avoir des ambitions politiques

Suspendu de ses activités sacerdotales en Haïti à cause de son engagement politique partisan, le prêtre Lavalas promet de se consacrer à son "ministère"
Mercredi 9 juillet 2008
Radio Kiskeya

Le père Gérard Jean-Juste, figure connue du secteur Lavalas et très proche de l’ancien Président Jean-Bertrand Aristide, a nié mrecredi vouloir aspirer à une "quelconque fonction politique" en Haïti et réaffirmé son intention de se consacrer à son "sacerdoce".
Selon une dépêche de l’Associated Press datée Miami, le religieux souhaite l’adoption de réformes politiques tout en soulignant n’avoir nullement le projet de prendre la tête de l’Exécutif. "Je veux poursuivre ma mission de prêtre, mais on continue de m’accuser d’être candidat", a affirmé Jean-Juste dont certains partisans, comme l’ex-Sénateur Louis Gérald Gilles, avaient tenté sans succès de faire le dépôt de la candidature aux présidentielles de 2006 alors que le religieux était en prison pour son implication présumée dans l’enlèvement suivi de l’horrible exécution du journaliste et poète Jacques Roche, en juillet 2005 à Port-au-Prince.
Après avoir bénéficié d’une première décision judiciaire en 2006, le père Gérard Jean-Juste avait été défintivement lavé de tout soupçon dans cette affaire par un arrêt de la Cour de cassation (la plus haute instance judiciaire du pays) rendu le 9 juin dernier.
Blanchi également des accusations d’avoir introduit illégalement des armes en Haïti, le responsable ecclésiastique avait été libéré en janvier 2006 afin de se faire soigner pour une leucémie.
En raison de ses menées politiques, il avait été suspendu de toute activité sacerdotale par l’archidiocèse de Port-au-Prince.
Officiellement installé en Floride pour suivre le traitement médical que requièrent ses problèmes de santé, Gérard Jean-Juste séjourne régulièrement à Port-au-Prince. Cet ancien directeur du Centre des réfugiés haïtiens de Miami au discours enflammé entretient d’étroites relations avec Jean-Bertrand Aristide, exilé en Afrique du Sud, depuis sa chute en février 2004. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5132
Commentaires :
Cet « illustre » personnage appartient à un passe qui pèse encore lourd dur la société haïtienne. A l’instar de son mentor, a l’instar des pseudos présidents issus des coups d’état, comme des régimes dictatoriaux dépassés, le père Jean Juste devra comparaitre devant le tribunal de l’histoire.
Ils n‘ont rien à apporter a ce pays qui a un moment de la durée leur a accordée la chance de pouvoir s’élever au rang des grands hommes. Leur incompétence et leur médiocrité les ont aidés à passer carrément a cote.
Aujourd’hui il faut du sang neuf. Des gens qui ont eu assez de capacité de discernement pour tirer des leçons des ces mauvais exemples.
Pas de concertation nationale avec les fossoyeurs de l’état. Le seul endroit qui leur revient de droit c’est la prison pour leurs méfaits.
Haïti n’a que faire de ce genre de personnage. On a eu et on a souvent notre dose de désastre naturel. Qu’il se batte avec l’énergie qui lui reste contre la leucémie "salvatrice" – dans son cas-

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