Les services d’immigration jugent préoccupantes les violences intrafamiliales au sein de la communauté haïtienne
dimanche 30 décembre 2007,
Radio Kiskeya
Au moins 50 sans-papiers haïtiens, accusés d’avoir maltraité leurs concubines dans la province dominicaine de Santiago (155 km au nord de Santo Domingo), ont été rapatriés ces derniers jours, ont indiqué dimanche des sources officielles citées par EFE.
Un responsable régional de la direction de la migration a fait savoir à l’agence espagnole que le parquet de Santiago remet quotidiennement à l’organisme deux à trois ressortissants haïtiens arrêtés pour des violences faites à leurs partenaires également de nationalité haïtienne.
"Il y a beaucoup de violences intrafamiliales dans la communauté haïtienne d’ici, les hommes ont une culture qui les porte à frapper les femmes pour la moindre chose. Les frères aussi maltraitent leurs sœurs et même des cas de mères victimes des agissements de leurs propres fils sont rapportés", a déclaré le fonctionnaire ayant requis l’anonymat. Il précise que la plupart des haïtiens impliqués dans des violences intrafamiliales ignorent que la législation en vigueur en République Dominicaine punit sévèrement les maltraitances physiques et psychologiques infligées aux femmes.
La direction de la migration souligne que dans leur majorité, les victimes, même si elles vivent illégalement dans le pays, ne sont pas rapatriées parce qu’elles bénéficient d’une assistance légale et de thérapies psychologiques grâce à l’intervention d’organisations féministes.
Enfin, l’institution dominicaine affirme que beaucoup des haïtiennes ont subi de graves violences parce qu’elles n’avaient pas préparé à manger à temps, avaient laissé tomber un ustensile ou refusé d’avoir des relations sexuelles avec leurs conjoints.
Il est inhabituel de la part des autorités dominicaines de mettre en avant les violences conjugales comme motif d’expulsion de sans-papiers haïtiens.
Des centaines de milliers de compatriotes vivent, pour la plupart dans des conditions marginales, en territoire voisin. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4574
Commentaires :
L’Eglise qui se fout de la charité. Le ridicule ne tue pas. Il suffirait de demander aux différentes organisations qui défendent les droits des femmes pour savoir un peu ce qui se passe en matière de violences faites aux femmes en République Dominicaine. La lecture des quotidiens de circulation nationale vous donnera une idée du nombre de citoyens dominicains qui tuent leurs femmes.
Pour expulser un citoyen haïtien de la République Dominicaine tous les arguments sont valables. Et surtout que l’on n’essaie pas de présenter les haïtiens comme plus ou moins violents que les dominicains.
C’est ridicule !
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 31 décembre 2007
Santo Domingo rapatrie 50 sans-papiers haïtiens accusés de violences conjugales
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