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lundi 31 décembre 2007

Des parlementaires s’opposent au déploiement de casques bleus à la frontière

La commission bicamérale de développement de la zone frontalière s’oppose au déploiement de casques bleus le long de la frontière haïtiano-dominicaine.La sénateure Edmonde Supplice Beauzile, membre de la commission, estime que la sécurité de la frontière, partie de la souveraineté nationale, doit être confiée à la Police nationale. " Les autorités doivent s’arranger pour dépêcher des unités de la PNH dans les différents points de contrôle de la frontière", insiste t-elle. " J’ai appris que la Mission de l’ONU a établi une douane provisoire à Thomassique, je me demande comment cela est-il possible", déclare Mme Beauzile. Mme Beauzile, également vice président du sénat, annonce que des forums seront réalisés en vue de préparer un cadre légal en ce qui a trait au développement de la région frontalière. " Le premier forum aura lieu le 21 janvier 2008 avec la participation des représentants des ONG œuvrant dans la région et des ministères concernés", dit-elle précisant que des thèmes tels l’immigration et la sécurité seront débattus lors de ces forums.Comparant la situation des communautés haïtienne et dominicaine le long de la frontière, Mme Beauzile reconnaît que les autorités dominicaines ont réalisé d’importants travaux d’aménagement pour favoriser l’arrivée des investisseurs étrangers. Elle croit que dans le cadre de la loi Hope, les haïtiens sont en retard pour la création de zones franches.En ce qui a trait au différend entre les membres de la commission bicamérale de développement de zone frontalière et les responsables du bureau de la Minustah d’appui au parlement, Edmonde Supplice Beauzile affirme que l’objectif principal de la démarche des élus est le respect de du parlement haïtien. " Le président du sénat avait écrit aux responsables de la Minustah et je ne sais pas ce qu’il en est aujourd’hui", explique t-elle.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13361
Commentaires :
Vous la connaissez cette parlementaire qui répond à ce nom ?
Allez lui dire de ma part que l’allégation qui fait intervenir ce contexte de « souveraineté » est plus que ridicule. Il faudrait commencer par lui rappeler que son fauteuil de sénateur elle le doit à la généreuse contribution de la communauté internationale, la même qui supporte et parraine l’intervention étrangère en Haïti.
C’est à se demander si Madame le sénateur sait ce que veut dire « souveraineté » nationale.
Quand on n’a rien à se dire on n’a qu’à la fermer.

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