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jeudi 27 octobre 2011

conjoncture, L'engrenage

Haïti: Arnel Bélizaire, s'il ne décide pas de devenir le premier exilé politique de la présidence Martelly, rentre ce jeudi au pays après une mission parlementaire en France. Le député est attendu par la police. Un mandat d'amener émis par le parquet l'attend. Les faits qui sont reprochés au député ne sont pas clairs. Sa défense le présente comme un homme blanchi par la justice, ses détracteurs comme un repris de justice.
Un fait reste, ses problèmes ont commencé après une altercation avec le président de la République au palais national. Le député Bélizaire aurait manqué d'égard au chef de l'Etat dans la maison du peuple au cours d'une rencontre politique. Des mots malheureux ont été échangés entre les deux élus, rapportent des témoins.
L'immunité parlementaire couvre justement et pleinement un telle situation. Un incident politique ne doit pas avoir de suite judiciaire.
Pour ce qui est des impairs que le député aurait commis avant d'entrer en fonction et même les infractions ou crimes perpétrés pendant son mandat, il y a toute une procédure à suivre pour l'amener devant ses juges.
Hors du respect des normes, nous entrons dans le monde de l'arbitraire. Aucune des institutions de ce pays, au regard de notre passé, ne doit impunément, pour surfer sur les envies de l'opinion, se laisser tenter à outrepasser ses prérogatives.
Cela prendra le temps qu'il faut, laissons la procédure suivre sereinement son cours.
Tout le monde en sortira grandi.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=98769&PubDate=2011-10-26
Frantz Duval

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