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mardi 26 juillet 2011

Attaque contre le Président : Un employé du Parlement serait détenu et son fusil M1 confisqué

Deux Sénateurs pro et anti-Martelly s’enflamment et se lancent dans une escalade politique concernant un projet d’assassinat qui serait ourdi contre Michel Martelly ; le chef de l’Etat qui a brutalement réagi à la tentative de sa sécurité rapprochée de l’évacuer dimanche au Cap-Haïtien, Publié le mardi 26 juillet 2011
Au lendemain de la grave attaque à coups de pierres et de bouteilles perpétrée contre le cortège présidentiel, 29 personnes étaient encore en garde à vue lundi au Cap-Haïtien (274 km au nord de Port-au-Prince), parmi elles un employé présumé du Parlement qui aurait été épinglé sur le théâtre des incidents en possession d’un fusil M1.
Sorti indemne de cette agression survenue dimanche dans le quartier populaire de Shada, réputé pro-Lavalas, le Président Michel Martelly a mis fin lundi à sa première visite officielle dans le nord.
Alors que la police continuait d’interroger les suspects dans la deuxième ville du pays, le bloc des parlementaires du nord et du nord-est a mis en garde contre une "chasse aux sorcières" tout en présentant ses plus vives sympathies au chef de l’Etat.
Si la Présidence a, dans un communiqué, tenté de minimiser l’incident, en revanche, des proches de Martelly, à l’image du Sénateur du sud-est, Edwin Zenny, parlent d’un attentat qui aurait été commandité à hauteur de 600.000 dollars.
Le parlementaire et son collègue du nord, Moïse Jean-Charles, farouche adversaire du nouveau dirigeant haïtien, se sont lancés dans une guerre verbale -au contenu politique et social potentiellement explosif- portée sur le terrain de la lutte des classes et de couleur ainsi que de l’opposition idéologique viscérale entre néo-duvaliéristes et Lavalas.
Interrogé par Radio Kiskeya, l’ancien colonel Himmler Rébu, leader du Grand rassemblement pour l’évolution d’Haïti (GREH), a qualifié de "grave défaillance du système de sécurité présidentielle" les jets de pierre et de bouteille que le cortège de M. Martelly a essuyés au Cap-Haïtien.
Pire, dit l’expert militaire, le chef de l’Etat, un ancien chanteur au caractère impétueux surnommé "Sweet Micky", s’est pratiquement donné en spectacle en résistant à ses gardes du corps qui tentaient de l’évacuer afin de le protéger contre la chute des projectiles. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7915

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