Google

vendredi 3 juin 2011

VILAJ VILAJ BIEN VIVANT...Luck Mervil défend son honneur avec vigueur et chiffres à l’appui

Michelle Coudé-Lord 02-06-2011
La firme de comptables BDO confirme dans un rapport que les 50 000 $ de la Fondation Vilaj Vilaj n’ont pas été volés, ni égarés.
Hier, Luck Mervil, accompagné de deux membres du conseil d’administration de Vilaj Vilaj, Philippe Terninck – ce dernier a écrit le livre Dans l’antre de Norbourg – et Ron Rayside, architecte de profession, revenait sur la place publique pour défendre son honneur et rassurer la population sur la vivacité du grand projet Vilaj Vilaj en Haïti.
« L’argent n’a jamais été perdu, ni volé. Les 49 200 $ recueillis ont servi au projet. Une personne à l’interne par vengeance a voulu nous accuser, mais voilà, maintenant la preuve est faite. C’est triste toute cette histoire, mais où il y a l’homme, il y a de l’hommerie. »
La firme BDO indique dans son rapport que pas moins de 30 000 $ ont été dépensés en déplacements et 11 000 $ en infrastructures.
« Voyager en Haïti coûte cher et il ne fallait pas arriver en colon ou en conquérant. Des architectes, des ingénieurs, des constructeurs nous ont accompagnés. Il fallait prouver à la gouvernance d’Haïti que nous étions sérieux avec ce grand projet. Nous n’avons pas logé dans des grands hôtels, mais plutôt dans des auberges de jeunesse, mais les gens doivent savoir que depuis le tremblement, tout coûte plus cher en Haïti. Des autos à 40 $ la journée, ça ne se loue plus à ce prix-là », affirme Luck Mervil.
Erreur de parcours
Selon Ron Rayside, un des administrateurs de Vilaj Vilaj, qui a une grande expérience dans le monde des fondations et organismes, Luck Mervil a « péché au début par enthousiasme ».
« Ils font tous l’erreur de ne pas bien s’organiser au départ. Mais je peux vous assurer qu’on ne parle pas ici de fraude. Ce projet en est un d’envergure et il est au coeur de la vie de Luck Mervil, jamais il ne le gâcherait. »
L’auteur-compositeur admet une erreur.
« Si on a à se donner une tape, c’est d’être entré dans l’urgence et de ne pas avoir assez pris le temps de s’organiser. La situation était accablante et urgente. Or, je sais aujourd’hui que j’aurais dû, après avoir fondé Vilaj Vilaj le 30 novembre 2010, voir à créer immédiatement un conseil d’administration et trouver un directeur général. Fallait prendre ce temps pour bien s’organiser. Moi, j’ai voulu m’assurer que le projet allait vite prendre vie avec les autorités du pays. Et c’est le cas. Vilaj Vilaj est bien vivant », affirme avec optimisme Luck Mervil.

Bill Clinton
Le défi est gigantesque, un projet total de 42 M$, la construction de 800 maisons pour loger 5 000 personnes et la création de plusieurs centaines d’emplois en Haïti.
On espère donner les premiers coups de pelle en décembre prochain.
« On peut y arriver », souligne le nouveau président de la diaspora haïtienne en Amérique du Nord, titre que vient de se voir attribuer Luck Mervil.
Ce dernier a d’ailleurs su capter l’intérêt de l’ex-président américain Bill Clinton, qui préside la Commission pour la reconstruction d’Haïti.
« Il croit au projet Vilaj Vilaj et a su se faire rassurant pour la suite des choses. Il m’a dit de continuer à bien organiser le tout avec les gens d’Haïti. On souhaite une aide de leur part », souligne Luck Mervil, qui a chanté l’hymne national lors de l’arrivée au pouvoir du nouveau président, Michel Martelly.

Triste, mais pas découragé
Bien sûr qu’il aurait aimé que ces allégations de fraude n’arrivent jamais.
« On a travaillé avec l’argent que nous avions recueilli pour mettre le projet en place, mais j’en ai mis aussi de ma propre poche. Donc, je dis à ceux qui croient que j’ai utilisé ou volé de l’argent qu’ils sont dans le champ... Et que même durant ces semaines où il a fallu réagir à ces fausses accusations, nous n’avons pas cessé de travailler. Vilaj Vilaj est un projet qui va se réaliser et à l’automne prochain, nous annoncerons l’appui de grands partenaires québécois. J’invite les gens à continuer à croire en ce grand projet pour Haïti » , conclut Luck Mervil.
« On ne s’associera pas à Vilaj Vilaj si ce n’est pas fait dans les règles de l’art et droiture », affirme le comptable Philippe Terninck.
Des administrateurs rigoureux
« Les gens doivent [...] se rappeler que les 8 M$ du Téléthon pour Haïti ont été donnés à la Croix-Rouge et au CECI, et non à Vilaj Vilaj », précise Luck Mervil.

Administrateurs
Ron Rayside - Architecte associé à l’Université McGill et au cabinet Rayside Labossière.
Philippe Terninck - économiste et conseiller chez Merrill Lynch.
Véronique François - docteur en physique et professeur à l’École de technologie supérieure.
Robert Chagnon - expert en habitation pour la firme Robert Chagnon et Associés et de l’organisme Options Habitation Québec.
Hélène Valentini - Maîtrise en anthropologie et spécialiste en santé et en collaboration internationale.
Agnès Connat - Coordonnatrice de la table de concertation du Faubourg Saint-Laurent

Le directeur général est Luc Alarie, comptable agréé de plus de 30 ans d’expérience.
« Nous aurions dû avoir ces gens-là autour de nous au point de départ. Quand tu démarres un grand projet de fondation, il faut t’assurer que tu auras autour de toi des administrateurs solides », indique Luck Mervil.
« Or, c’est le cas maintenant. Non pas parce que nous avons mal administré de l’argent, mais nous sommes désormais assurés que Vilaj Vilaj est solidement sur les rails.
« Pas un voleur »
« J’admets au début un manque d’organisation, mais j’affirme que je ne suis pas un voleur et que je crois trop en ce grand projet pour le peuple haïtien pour poser des gestes qui nuiraient à sa réalisation.
« Je sais que tous ces gens au conseil d’administration ont une belle droiture, des principes, sont honnêtes. Et il me semble que dans la vie, tu ne t’entoures pas bien si tu es malhonnête. Ce n’est pas mon cas. Tout cela est derrière nous et Vilaj Vilaj va se réaliser. Nous avons continué à y travailler en tout temps malgré ces fausses accusations. »

--------------------------------------------------------------------------------
Rapport de la firme BDO
Campagne de financement - 49 200 $
Dépenses infrastructures - 11 015 $
Communications - 918 $
Déplacements - 1 950 $
Frais de représentation - 1 551 $
Frais de bureau - 1 356 $
Collecte de fonds - 2 440 $
Honoraires et frais bancaires - 460 $
Insuffisance - 605 $
Variation nette des éléments hors caisse du fonds de roulement - 598 $
Découvert - 7$
http://fr.canoe.ca/divertissement/celebrites/nouvelles/2011/06/02/18226716-jdm.html
Commentaires:
Monsieur Mervil avec tout son panel feutré de personnalités tirées des plus hautes sphères de l’intellectualité canadienne aura bien du mal à faire avaler cette pilule. Avoir le courage de chercher à justifier d’avoir ramassé 49.000 dollars pour un projet et que de cette somme, 30.000 soit 61.2 % ait été utilisé en déplacements, relève de la pure magie. Les donateurs auront du mal à accepter ça.



Maintenant il aura besoin de démontrer une efficacité redoutable dans la réalisation de son projet. Mais ça fait un peu mal quand même !

Aucun commentaire: