Malgré des chutes significatives prévues dans certaines filières de production telles les céréales et la banane, l’agence onusienne estime que parallèlement la sécurité alimentaire s’est améliorée depuis le 12 janvier Mercredi 22 septembre 2010, Radio Kiskeya
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a averti mercredi, qu’en dépit de quelques signes d’amélioration, la production alimentaire en Haïti restait faible et se trouvait à un niveau inférieur à celui d’avant le séisme dévastateur du 12 janvier.
Ces préoccupations reflètent les conclusions d’un rapport conjoint de la FAO et du Programme alimentaire mondial (PAM) rendu public à Rome.
“La distribution opportune de l’aide alimentaire et d’intrants agricoles, combinée à un climat favorable, a permis aux paysans affectés de commencer à récupérer”, a expliqué dans un entretien à EFE, Mario Zapacosta, économiste du système mondial d’information et d’alerte sur l’agriculture et l’alimentation de la FAO.
Les projections des deux agences onusiennes montrent que la production céréalière d’Haïti pour cette année, estimée antérieurement à 503.600 tonnes, sera de 9% inférieure à celle de 2009.
Les mêmes prévisions pessimistes concernent la production de légume, 148.000 tonnes et 20% de moins que l’année précédente, d’haricot et de banane, respectivement 1,2 million de tonnes, 12% de moins et 313.200 tonnes, 14% de moins par rapport à 2009.
La FAO a tenté de mettre un bémol à ces informations inquiétantes en estimant que des progrès ont été réalisés en Haïti en matière de sécurité alimentaire. Le nombre de familles accusant une alimentation pauvre ou limitée aurait ainsi chuté de 31 à 27% depuis le tremblement de terre qui, outre la décapitalisation massive causée dans certaines couches de la population, a fait 300.000 morts, 300.000 blessés et 1,5 million de sinistrés. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7070
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
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