La route menant à Labrousse est difficilement praticable, de sorte que l'aide internationale ne s'est pas rendue jusque dans la commune agricole. LE SOLEIL, YVES THERRIEN |
Yves Therrien Le Soleil
(Haïti) Si le projet Stop Malnutrition, avec Collaboration santé internationale, a été retardé de quelques mois, c'est que FODES-5 avait besoin d'une aide d'urgence. Après le séisme, la population de la commune de Labrousse a cru de 20 %, mais l'aide internationale ne s'y est jamais rendue. Une partie de l'argent de ce projet a servi d'aide d'urgence.
Labrousse est à 16 kilomètres de la route nationale. Le chemin est difficilement praticable, même avec un 4 X 4, puisqu'il faut au moins une heure pour atteindre le centre de la commune.
«La région est enclavée dans les montagnes, et l'aide internationale ne se rendait pas ici», explique Louise Brassard, coordonnatrice du projet Stop Malnutrition. «Alors, nous avons fait une liste et nous avons dû tout acheter. Par contre, on ne pouvait pas aider les 6000 familles du secteur. Il a fallu se limiter aux plus démunies chez qui nous avions identifié un grave problème alimentaire.»
Quelque 250 paniers, contenant 25 kilos de riz, des pois, de l'huile, du poisson séché, du sel et de l'eau de Javel pour traiter l'eau, ont été distribués.
Le ministère des Relations internationales a permis de prendre 50 000 $ pour l'aide d'urgence, tant pour la malnutrition que pour la réhabilitation des maisons touchées par le tremblement de terre.
Cantine à l'école
Enfin, le nouveau projet que tente de mettre en place Louise Brassard concerne l'implantation d'une cantine à l'école. Les jeunes mangeraient à leur faim et cela assurerait une plus grande assiduité des élèves, car traditionnellement, ils prennent un repas par jour, le soir.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/haiti-de-lespoir-dans-le-chaos/201009/03/01-4312623-haiti-de-laide-durgence.php
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