L’ONG humanitaire appelle le MERCOSUR et l’UNASUR au renforcement de la coopération en vue d’aider le pays à surmonter ces problèmes qui se sont aggravés depuis le 12 janvier avec la réalité des camps de réfugiés vendredi 3 septembre 2010, Radio Kiskeya
Médecins du monde (MDM) a averti vendredi dans un rapport, que huit mois après le séisme dévastateur de janvier, Haïti faisait face à des épidémies de maladies respiratoires, diarrhéiques, des indices élevés de malnutrition et une augmentation de la violence faite aux femmes et aux filles.
"Un million et demi de personnes continuent à vivre dans des espaces publics dans plus de 600 campements. Elles sont confrontées à des problèmes de promiscuité, de mauvaises conditions d’accès à l’eau potable, d’hygiène de base et vivent au milieu de poubelles à ciel ouvert", a dénoncé à Buenos Aires le président de l’antenne de l’organisation en Argentine, Gonzalo Basile, fraîchement rentré d’une mission humanitaire en Haïti.
MDM, qui a réalisé 5.000 interventions médicales au cours de sa dernière mission sur le terrain, appelle les pays latinoaméricains à approfondir leur solidarité avec Haïti afin de contrer la "crise sanitaire" qui y sévit.
Dans ce sens, les pays du MERCOSUR (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) et l’Union des nations sud-américaines (UNASUR) doivent jouer un "rôle central" dans la coopération avec Port-au-Prince, estime le rapport.
"Haïti connaissait une crise épidémiologique avant même le séisme. Il est très difficile d’avoir accès à la santé avec des barrières géographiques et économiques. Cependant, le tremblement de terre a aggravé la situation", indique Médecins du monde qui ne cache pas ses préoccupations face à la situation actuelle.
L’ONG avance des données pour le moins alarmantes : plus de 60% de la population présente des signes de malnutrition et la couverture de vaccination est de moins de 70%. Ce qui entraîne des épidémies de sarampion et de rubéole.
D’une ampleur incroyable, les destructions causées par le séisme du 12 janvier ont entraîné 300.000 morts, 300.000 blessés et 1,5 million de sans-abri ainsi que des dégâts économiques aux effets sociaux multiplicateurs. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7012
Le commentaire de HAITI RECTO VERSO
Ce n'est sûrement pas de l'argent qui manque pour régler les vrais problèmes d'Haïti. C'est dur et pas drôle de dire cela dans un contexte de crise financière. Cependant les gens malgré la crise, ont été très généreux avec la cause haïtienne.
Les dons ont été faits à des ONG de renom. Mais la bureaucratie au sein de ses ONG impose unt emps de réflexion et un choix de projets, élément d'une procédure qui retarde tout et fait croire que les haïtiens sont abandonnés.
Malgré tout ce qui a pu être dit, il n'y a pas eu une si bonne coordination des ONG pour une efficacité sans failles de leurs actions sur le terrain.
Il est bruit que certaines ONG ont encore des fonds non utilisés par manque de projets. Quelqu'un a dit au cours d'une réunion que la croix rouge internationales disposerait de plus de 600.000.000 d'euros destinés à Haïti mais non affectés à aucun projet.
Quelle honte...!c'est malsain!
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 4 septembre 2010
Epidémies et violence en Haïti : Médecins du monde tire la sonnette d’alarme
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