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dimanche 19 septembre 2010

Élections en Haïti: deuxième débat entre les candidats

Publié le 18 septembre 2010
Evens Sanon, La Presse Canadienne
Pétitionville
Peu de gens assistent au débat présidentiel à Port-au-Prince,
auquel ne participaient que 4 candidats sur 19.
PHOTO REUTERS
Haïti a tenu le deuxième débat présidentiel de son histoire, samedi, un événement auquel peu de gens ont assisté, où les réponses détaillées ont été rares, et qui a été interrompu à de multiples reprises par des pannes de courant.
Lors du débat de deux heures, télévisé et tenu dans un restaurant, seulement quatre des 19 candidats à l'élection présidentielle du 28 novembre se sont affrontés, en face d'un auditoire d'une quarantaine de personnes.
Ces quatre candidats n'ont donné que peu de détails sur leurs idées afin d'aider la nation à se remettre du séïsme du 12 janvier qui a tué jusqu'à 300 000 personnes en plus de jeter 1,5 million de citoyens à la rue. Le pays le plus pauvre et le moins développé de l'Occident n'a reçu qu'une fraction des 5,3 milliards $ promis par la communauté internationale.
Le candidat Gérard Blot a demandé une minute de silence pour les victimes du séisme avant son discours d'introduction, et il a encouragé les Haïtiens de la diaspora à s'impliquer davantage dans la reconstruction.
Le sénateur Jean Hector Anacacis a indiqué qu'il essaierait de reconstruire la Garde nationale et créerait une agence de services secrets qui aiderait à augmenter la sécurité et permettrait d'instaurer un environnement plus sécuritaire pour les investisseurs étrangers.
Le pasteur Jean Chavannes Jeune a expliqué, pour sa part, qu'il désirait un gouvernement qui créerait l'unité et qui aiderait à régler les problèmes.
Enfin, Wilson Jeudy, le maire de la ville de Delmas, à l'est de Port-au-Prince, a donné son accord.
«Tout le monde est fatigué», a-t-il résumé.
M. Jeudy a continué de parler même lorsque les lumières se sont éteintes pour la seconde fois, poussant un membre de l'auditoire à crier qu'il ne pouvait être entendu.
L'un des membres du public, Patrick Gorelien, s'est dit frustré par les réponses vagues et désappointé par le fait que les questions du public aient dû être soumises par écrit au lieu d'être posées directement.
Il a déclaré que le modérateur n'avait pas posé sa question - Comment aideriez-vous les gens à sortir de la pauvreté? - et s'est dit toujours indécis quant au candidat qui recevrait son vote.
L'artiste hip-hop Wyclef Jean n'était pas présent lors du débat, ayant été évincé de la course en raison d'une incapacité présumée à se conformer à la loi électorale.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/seisme-en-haiti/201009/18/01-4317035-elections-en-haiti-deuxieme-debat-entre-les-candidats.php
Commentaires:
J'admire le courage des gens qui pèsent des mouches dans sur des balances de toile d'araignée. J'admire les gens qui se lance à défendre des cas perdus d'avance.
Ce n'est point faire preuve de mauvaise foi que de critiquer ce débat. Que peut -on tirer comme leçon d'un débat faisant intervenir 4 candidtas d'une liste de 19 et quatre candidats qui sauf un énorme miracle n'ont aucune chance de gagner les élections.
Les haïtiens l'on bien compris expliquant la raison d'une assistance aussi famélique.
On le sait que trop bien que les haïtiens ne votent pas pour un programme mais pour une personne. Preval n'avait eu aucun scrupule à déclarer publiquement qu'il n'avait aucun programme. Voulait-il  insinuer par là que ce n'était pas lui qui allait réel et effectivement diriger le pays?
Que les candidats n'aient pas encore présenter de programmes de gouvernement n'est guère surprenant...
Mais de toutes les façons ... the show must go on!

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