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lundi 13 septembre 2010

Assassinat de l’épouse du directeur départemental de l’ouest de la Police Nationale

Le RNDDH condamne et demande justice pour Manouchka Louis Brice, conjointe de Ralph Stanley Jean Brice, dont la disparition troublante fait l’objet d’une enquête, assure la PNH
Samedi 11 septembre 2010, Radio Kiskeya
Manouchka Louis Brice, 39 ans, épouse du directeur départemental de l’ouest de la Police Nationale, Ralph Stanley Jean Brice, a été tuée de deux balles par des inconnus tard vendredi soir au moment où elle regagnait son domicile à Vivy Mitchel, sur la route de Frères, (banlieue de Pétion-Ville, est de Port-au-Prince), a annoncé samedi le porte-parole de la PNH, Frantz Lerebours.
Le commissaire, qui s’est contenté de communiquer l’information sans accorder d’entretien, précise que la victime, touchée au cou et à la jambe, au volant de sa voiture, est décédée peu après son admission d’urgence à l’hôpital de la Communauté Haïtienne.
Selon Frantz Lerebours, les agents de la brigade criminelle arrivés très rapidement sur la scène de crime y sont restés jusqu’à deux heures du matin en vue de relever les indices pouvant conduire à des pistes intéressantes.
Une enquête a été ouverte sur l’assassinat de Mme Brice.
Réagissant sur les ondes de Radio Kiskeya à ce meurtre troublant, le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) l’a sévèrement condamné et exigé que ses auteurs soient punis conformément à la loi. Au nom de l’ONG des droits humains, Marie Yolène Gilles, assistante du chef de programme, a déploré la disparition d’une "victime de trop de l’insécurité" et présenté ses sympathies au commissaire divisionnaire Ralph Stanley Jean Brice.
Certaines sources indiquent que la femme du DDO de la PNH aurait été exécutée par des individus qui se trouvaient en embuscade près de sa résidence, à bord d’un véhicule.
La mort brutale de Manouchka Louis Brice intervient au moment où une tendance à la hausse des activités criminelles est observée à Port-au-Prince, une ville en pleine explosion démographique dont les habitants réclament désespérément des autorités une présence policière plus significative. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7038

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