La Première Ministre d'Haïti, Michèle Pierre Louis s'est élevée contre les critiques de ses détracteurs qui font état de l'immobilisme de l'équipe gouvernementale. Tout en rappelant les circonstances particulières de son accession à la Primature, Mme Pierre Louis assure que des interventions urgentes ont été réalisées à travers le pays au cours de ces 6 derniers mois. " Des écoles, centres de santé, commissariats et tribunaux sont en train d'être réhabilités dans le cadre du programme d'urgence", précise t-elle. " On ne peut pas imaginer le travail qui a été accompli aux Gonaïves où des résidents ont estimé qu'il faudrait un an pour nettoyer la ville", affirme Mme Pierre Louis comprenant la frustration des citoyens qui ont l'impression d'être abandonné.Selon la Première Ministre la situation économique actuelle est la conséquence de la dérégulation dans les années 80. " Les familles haïtiennes affaiblies par la dérégulation se sont tournées vers l'état ", déclare t-elle tout en faisant remarquer que l'état n'a pas les moyens pour répondre aux attentes. Elle soutient que le gouvernement envisage des actions immédiates dans certaines villes dont Cabaret et Gonaïves avant la saison pluvieuse. " 10 ponts se sont effondrés lors du passage des 4 cyclones de septembre 2008", rappelle Mme Pierre Louis soulignant qu'on ne peut résoudre en 4 mois des tares d'une société qui sont séculaires. Dans une interview accordée à Nancy Roc, la Première Ministre a révélé que le rapport du Programme d'urgence a été récemment déposé au Parlement. Toutefois Mme Pierre louis n'est pas satisfaite des résultats obtenus et réclame plus d'engagement des différents organismes de l'état. Par ailleurs Mme Pierre Louis a attiré l'attention sur le danger que représente le trafic de la drogue pour Haïti. " Le trafic de la drogue est la plus grande menace de déstabilisation du pays", insiste t-elle estimant que les narcotrafiquants veulent maintenant investir le champ politique.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14864
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 7 mars 2009
Michèle Pierre Louis défend l'action de son gouvernement
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