mardi 29 juillet 2008,
Radio Kiskeya
Des dizaines de militaires haïtiens démobilisés armés de pistolets et portant des tenues de camouflage ont pris mardi après-midi le contrôle des locaux de l’ancien quartier-général des Forces Armées d’Haïti et de l’ancienne prison civile au Cap-Haïtien (274 km au nord de la capitale) provoquant une situation d’effervescence dans la deuxième ville du pays, a constaté Radio Kiskeya.
Affirmant vouloir "rétablir la sécurité et lutter contre les kidnappeurs" grâce au retour de l’institution militaire, les anciens membres des Forces Armées d’Haïti (FAd’H), dissoutes par le Président Jean-Bertrand Aristide en 1994-1995, ont hissé le bicolore national (bleu et rouge) et un drapeau blanc au mât du bâtiment logeant actuellement l’annexe du ministère de la culture et de l’Institut de sauvegarde du patrimoine national (ISPAN). spp/Radio Kiskeya
Commentaires :
Une tentative désespérée qui n’aboutira à rien de bon. Ce sera un élément de diversion en plus dans ce contexte de crise permanente.
L’étendard de cette volonté d’assurer la sécurité de la nation n’est qu’un pretexte qui se convertira en revendications limitées à des réclamations d’arriérés de salaire.
Le problème de la réhabilitation de l’armée non seulement n’est pas à l’ordre du jour mais ne doit jamais être traité de cette façon.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 29 juillet 2008
Des militaires démobilisés prennent le contrôle de l’ex-QG de l’armée au Cap-Haïtien
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