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samedi 21 juin 2008

L’UNICEF dénonce les rapts d’enfants en Haïti

L’organisme onusien, qui a recensé plus de 50 cas depuis janvier, exige que les auteurs de ces crimes soient punis
vendredi 20 juin 2008,
Radio Kiskeya
Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a lancé vendredi à Genève une alerte sur les enlèvements d’enfants en Haïti où, depuis le début de l’année, une cinquantaine de cas ont été enregistrés.
Dans une déclaration à la presse relayée par l’agence espagnole EFE, la porte-parole de l’agence onusienne, Véronique Taveau, a indiqué que la majorité des enfants ayant été kidnappés sont en bas âge. De plus, certaines des victimes ont été violées, torturées, voire assassinées.
"Les autorités haïtiennes soupçonnent des bandes criminelles à la recherche d’argent facile d’être responsables de ces rapts. Malheureusement, leurs auteurs restent impunis", a regretté Mme Taveau.
Outre Haïti, l’UNICEF a également pointé du doigt la République Démocratique du Congo (RDC) et la République Centrafricaine, deux pays en situation de conflit interne où les enlèvements et séquestrations de mineurs sont très fréquents. Véronique Taveau a notamment rappelé qu’en RDC des milliers d’enfants sont recrutés de force par des bandes armées afin d’être utilisés comme soldats ou esclaves sexuels sur de longues périodes.
Par ailleurs, en Irak, "un nombre croissant d’enfants" ont été recrutés par des milices armées, tandis que des filles sont de plus en souvent enlevées par des réseaux de prostitution, a ajouté la porte-parole.
Rappelant l’obligation faite aux Etats membres de l’ONU de protéger l’intégrité physique des enfants, l’UNICEF les exhorte à mettre fin à la pratique du kidnapping.
De nombreux enfants et adolescents ont été kidnappés ces dernières semaines en Haïti. Le cas le plus horrible reste celui du jeune Kareem Xavier Gaspard, un écolier de 16 ans, séquestré, torturé et exécuté à la fin du mois de mai malgré le versement d’une rançon par ses parents.
Un certain réveil de la société civile contre ce fléau et les fréquentes opérations des forces de l’ordre n’ont pu jusqu’ici empêcher les réseaux de kidnapeurs de poursuivre leurs activités criminelles à Port-au-Prince comme en province. spp/radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5093

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