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mardi 25 mars 2008

Des bandes de « rara » défilent à Port-au-Prince

Cette année encore, les manifestations populaires ont confirmé leur place dans les festivités de Pâques. Du vendredi 21 au dimanche 23 mars 2008, plusieurs dizaines de bandes de « rara » ont déambulé dans les rues de la capitale.
Comme à l'accoutumée, des bandes de « rara » ont investi la zone métropolitaine pour marquer la période pascale. Elles ont particulièrement payé de leur présence au défilé du Bel-Air, à celui de l'angle des rues Oswald Durand et Massillon Coicou ainsi que celui de la place de Fontamara 43 où l'on organise chaque année des concours de « rara ».
Supportées par le ministère de la Culture et de la Communication et quelques firmes privées, ces activités ont pour but d'encourager et/ou de récompenser les artistes qui travaillent pour la pérennité de cette expression de la culture haïtienne.
A Fontamara, des prix de 25 000, de 17 500 et de 10 000 gourdes seront respectivement remis aux trois principaux gagnants. Aux lauréats du concours du Bel-Air, des cachets de 50 000, 25 000 et 15 000 gourdes leur seront offerts.
Dans chacun de ces sites, un jury a été constitué pour juger de la qualité de la production des groupes qui participaient à ces concours. Bien que les bandes aient été le week-end d'avant soumises à une présélection, les concurrents étaient encore nombreux.
Au total, les trois sites ont recueilli plus de 50 candidats que le jury devait évaluer en fonction du nombre de fans, de l'agencement des couleurs, de l'appréciation de la prestation, de l'originalité de la musique et de la discipline.
Parallèlement, des prix spéciaux ont été décernés aux meilleurs chorégraphies et mariages de couleurs.
Au nom des habitants du Bel-Air, la Fondation Grand Black, principale organisatrice du défilé de « rara » de ce quartier, a offert plusieurs plaques d'honneur à des autorités politiques, artistes et autres figures de la vie nationale.
Mario Andrésol, directeur général de la Police nationale d'Haïti; Luc Eucher Joseph, secrétaire d'Etat à la Sécurité publique; Claudy Gassant, commissaire du gouvernement au tribunal de la première instance de Port-au-Prince, et les musiciens du groupe Raram sont, entre autres, les personnalités honorées.
A ces festivités, la participation féminine au niveau instrumental est à souligner.
Mises à part les musiciennes du « Rara fanm » de l'Atelier Toto B, d'autres femmes maniaient les instruments traditionnels de ce domaine de la culture haitienne.
Des femmes, membres du mouvement culturel « Foula / Vodoula », le doyen des « Rara » de Port-au-Prince, ont fait chanter leurs tambours, cymbales, « vaksin », « banbou », « kès », « katchapouf », « graj », « Konè », etc.
Nickenson Démosthène, un petit garçon non-voyant âgé de 7 ans, a émerveillé le public des rues Oswald Durand et Massillon Coicou. Aveugle de naissance, ce mordu du « rara » suit régulièrement les séances de répétition de « Family Rara ». Il sait jouer de presque tous les instruments. Ses démonstrations ont retenu l'attention des spectateurs.
Le « Rara », considéré comme la plus grande activité musicale traditionnelle des paysans, a été célébré à Port-au-Prince de manière grandiose cette année. La tendance à le dénaturer en l'assimilant au carnaval et les Disc-Jockey (DJ) qui jouent des musiques étrangères au cours des défilés sont à déplorer.
Pour être appréciée à sa juste valeur, cette fête populaire avec tout ce qu'elle charrie de la réalité haïtienne peut et doit se présenter telle qu'elle a toujours été. Point n'est besoin d'identifier le « rara » au carnaval, il risque de perdre son essence et son originalité.
Rébecca S. Cadeau
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=55784&PubDate=2008-03-25

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Réf/Honduras
Monsieur,

Mon message a pour sujet les évènements du Honduras.

Je viens de faire la découverte de votre blog et de l'article que vous avez publié sur le Honduras.

J'ai en ma possession, des informations et documents, concernant la destitution de l'ex-président José Manuel Zelaya Rosales et, prouvant qu'il n'y a pas eu de "coup d'état" au Honduras. L'on peut même à partir de ces documents, démontrer que Mr.Zelaya avait depuis janvier 2009 programmé un "coup d' état institutionnel"

Je pense qu'il est temps maintenant que la vérité soit faite, documents à l'appui. Le danger vient de Chavez et de nombreuses vies sont en danger.

J'ai des contacts au Honduras, amis vivants là-bas qui sont très inquiets de la situation. Les instances internationale (dans leur grande majorité) politiques et diplomatiques ont condamnés la destitution de l'ex-président, alors que toutes les arcanes légales ont été respectée.
Mr.Zelaya appelle à l'insurrection en vertu de l'article 3 de la constitution (la chronologie des faits n'est pas applicables à l'article) Evo Morales et Hugo Chavez font de même, ce qui est lamentable pour des chefs d'états, mais en cela ni l'ONU ni l'OEA, ni l'UE, ne portent condamnation.
J'aimerai que vous preniez contact avec moi, afin de vous faire part de la liste des documents que je possède, documents, qui vous permettront de publier un article, si cela vous intéresse bien entendu.

Veuillez agréer Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.

Marie Pimentel
pimentel.marie@orange.fr

PS: Toutes mes excuses pour avoir posté dans un commentaire, mais je n'ai pas trouvé d'adresse mail pour vous écrire.