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jeudi 4 octobre 2007

Le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis prêt à accepter la décision qui sortira de son interpellation


Mercredi 3 octobre 2007,
Radio Kiskeya

Le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis s’est déclaré prêt à accepter le verdict du Sénat de la république lors de l’interpellation de son gouvernement le 16 octobre en s’évertuant à montrer qu’il n’était nullement attaché à son poste.
"Je peux ne plus être Premier ministre dès ce soir, j’ai passé cinq ans sans occuper ces fonctions et je ne me suis pas senti diminué pour autant. Je peux me mettre au service de mon pays autrement", a expliqué M. Alexis interrogé par des journalistes à l’aéroport international Toussaint Louverture peu avant son départ pour Kingston (Jamaïque) où il participera à une réunion du CARIFORUM sur les négociations commerciales avec l’Union européenne.
Le chef du gouvernement a rappelé qu’à l’instar des ministres et des secrétaires d’Etat, il peut être renvoyé à tout moment puisqu’il occupe un poste nominatif et non des fonctions électives donnant droit à un mandat dont la durée est clairement définie.
Rappelant la liberté des parlementaires d’exercer leurs attributions constitutionnelles, Jacques-Edouard Alexis a invité les représentants de la presse à ne pas associer son interpellation à des antagonismes de pouvoir entre l’Exécutif et le Législatif.
En ce qui a trait au bilan de son gouvernement à l’origine de l’épreuve du 16 octobre, le Premier ministre a reconnu qu’il était mitigé en indiquant qu’il avait des motifs de satisfaction seulement dans certains domaines sans les mentionner.
Le Président du Sénat, Joseph Lambert, avait annoncé le week-end écoulé que la date du 16 octobre avait été finalement retenue permettre aux Sénateurs de se prononcer sur la politique de l’ensemble du cabinet.
Le premier Sénateur du Sud-Est avait fait ces déclarations dans son département où il était de passage.
Le principe de l’interpellation du Premier ministre et de son gouvernement a été introduit avec succès par le troisième Sénateur du Sud-Est, Gabriel Fortuné, le 22 août dernier, lorsque l’absence prolongée du chef du parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant, à une séance de questionnement avait provoqué l’exaspération de nombreux parlementaires.
Fortuné et son collègue Youri Latortue, son principal soutien, ont estimé qu’il s’agit d’une excellente opportunité de mettre le cabinet Préval/Alexis face à ses échecs depuis son retour aux affaires il y a plus d’un an.
Selon la constitution haïtienne, toute séance d’interpellation doit se terminer par un vote de confiance ou de censure. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4221

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