L'ingénieur-architecte William Gary Douyon exposera une dizaine de pièces en fer forgé les 6 et 7 octobre 2007 au Parc Historique de la Canne à Sucre. Amants et collectionneurs de la ferronnerie sont invités à découvrir ce talent sûr.
Le Nouvelliste : Vous êtes ingénieur-architecte et vous vous adonnez à la ferronnerie. Comment expliquez-vous votre participation à la grande foire de l'Artisanat en Fête les 6 et 7 octobre 2007 au Parc Historique de la Canne à Sucre ?
L.N : C'est louable, mais le public ne vous connaît pas vraiment. Parlez-nous un peu de votre itinéraire ?
Le Nouvelliste : Vous êtes ingénieur-architecte et vous vous adonnez à la ferronnerie. Comment expliquez-vous votre participation à la grande foire de l'Artisanat en Fête les 6 et 7 octobre 2007 au Parc Historique de la Canne à Sucre ?
William Garry Douyon : J'ai lu l'annonce dans les journaux et j'ai appelé les organisateurs pour me renseigner sur les conditions de participation à cette grande foire de l'artisanat. Après avoir été informé des critères, je me suis mis avec empressement au travail pour préparer quelques pièces. Je présenterai au public des lampes d'ambiance, de chevet, des trépieds. Dans mes oeuvres, j'ai toujours essayé de joindre l'utile à l'agréable.
L.N : Quand avez-vous commencé avec l'art de la forge et combien d'expositions avez-vous déjà réalisé ?
W.G.D : J'ai commencé concrètement avec la ferronnerie en l'an 2000 comme passe-temps. J'ai exposé deux fois à Ethno Design durant l'année 2003, d'abord en mai, à l'occasion de la fête des mères puis en décembre de la même année. C'était des expositions collectives et nous les avions programmé quatre mois à l'avance. Au cours de la période terrible de 2004-2005, je n'ai quasiment rien produit. J'ai préféré reprendre le pinceau et me concentrer sur la peinture.
L.N : D'où vous vient cette passion de la ferronnerie et de la peinture ?
W.G.D : Mon père est un passionné de peinture et peignait à l'huile. Je dessine depuis ma plus tendre enfance. J'ai pris des cours de dessin de 1979 à 1985 pendant mon adolescence. Ensuite, je me suis mis à peindre au pastel puis à l'acrylique. Dans ma profession, je dessine des clôtures, des barrières, des portes en fer forgé. Ayant peu de temps pour peindre, j'ai transposé dans mon métier ma passion pour l'art. Je me suis mis à dessiner des trépieds. C'est évidemment un travail de création qui est beaucoup plus libre. Il fait appel à une approche plus personnelle du design mettant l'accent sur les ambiances, les textures et la variété des détails.
W.G.D : Mon père est un passionné de peinture et peignait à l'huile. Je dessine depuis ma plus tendre enfance. J'ai pris des cours de dessin de 1979 à 1985 pendant mon adolescence. Ensuite, je me suis mis à peindre au pastel puis à l'acrylique. Dans ma profession, je dessine des clôtures, des barrières, des portes en fer forgé. Ayant peu de temps pour peindre, j'ai transposé dans mon métier ma passion pour l'art. Je me suis mis à dessiner des trépieds. C'est évidemment un travail de création qui est beaucoup plus libre. Il fait appel à une approche plus personnelle du design mettant l'accent sur les ambiances, les textures et la variété des détails.
L.N : C'est louable, mais le public ne vous connaît pas vraiment. Parlez-nous un peu de votre itinéraire ?
W.G.D : Les cours de dessin présageaient mon orientation vers le métier d'architecte. J'ai commencé mes études en architecture en 1989 à la Faculté des Sciences de l'Université d'Etat d'Haïti et j'ai terminé en 1996. Je suis ingénieur-architecte à temps plein. Je fais du design et de la construction. C'est en l'an 2000 que j'ai commencé à fabriquer des pièces en fer forgé lorsque le temps me faisait défaut pour peindre. J'eus l'idée de créer des sculptures et j'y ai ajouté un système d'éclairage pour que l'objet acquière une dimension de plus : un aspect le jour, un autre la nuit. C'est un passe-temps intéressant.Je fais mon design et les pièces en bois et en fer sont réalisées en atelier. Le plus délicat, c'est le montage et la finition, car c'est à ce moment que l'on a envie d'ajouter certaines petites choses qui vont différencier la lampe ou le trépied. Puisque la plupart des pièces sont uniques, c'est la touche finale qui est déterminante.
L.N : Avez-vous des relations avec d'autres forgerons du milieu ?
L.N : Avez-vous des relations avec d'autres forgerons du milieu ?
W.G.D : Trois ferronniers travaillent pour moi dans leurs propres ateliers et je les sollicite au besoin. Je dois préciser que ces messieurs travaillent aussi bien sur les chantiers que dans la fabrication des objets d'artisanat.
L.N : Quel serait votre souhait pour la première édition de « Artisanat en Fête » ?
W.G.D : C'est une bonne initiative. Elle exposera encore une fois le talent haïtien. Cela ne peut qu'encourager la production nationale en faisant jouer la concurrence et le levier de l'offre et de la demande.Je souhaite que le public prenne plaisir à voir, acheter et apprécier l'échantillonnage des objets en fer forgé. J'espère qu'il y aura de nombreuses commandes surtout. L'événement sera certainement un succès pour tout le monde.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=49060&PubDate=2007-09-29
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=49060&PubDate=2007-09-29
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire