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lundi 16 avril 2007

L’affaire SOCABANK revient sur le tapis : Interdiction de départ contre des ex-actionnaires et administrateurs

Le PDG de la HAITEL, Franck Ciné et l’ancien directeur de la banque, Charles Beaulieu particulièrement visés ; Me Joël Petit-Homme, avocat de la HAITEL, proteste et accuse personnellement le Président René Préval
dimanche 15 avril 2007,
Radio Kiskeya

L’affaire SOCABANK rebondit à nouveau dans l’actualité avec la décision des autorités compétentes d’émettre une interdiction de départ contre d’anciens actionnaires et hauts responsables de la banque pour leur implication présumée dans une faillite estimée à plusieurs dizaines de millions de dollars.
Selon Me Joël Petit-Homme, l’avocat de l’opérateur de téléphonie mobile HAITEL, le PDG de la compagnie, Franck Ciné, qui était l’actionnaire majoritaire de la SOCABANK, est l’une des personnes frappées d’interdiction de séjour à l’étranger. Une dizaine d’anciens membres du conseil d’administration de la banque dont l’ex-PDG Charles Beaulieu, Claudel Géhy et Joseph Saint-Louis font l’objet des mêmes dispositions.
Cependant, M. Beaulieu, officiellement en visite médicale prolongée à l’étranger, n’était pas jusqu’à récemment en mesure d’indiquer la date de son retour en Haïti.
Me Petit-Homme impute les mesures prises à l’encontre de Ciné, Beaulieu et consorts au Président René Préval. Il accuse nommément le chef de l’Etat d’être en train de "régler des comptes personnels" avec les personnes incriminées. L’avocat s’insurge contre une décision qu’il juge "illégale".
Au plus fort du scandale qu’avait provoqué le vote au Sénat -en pleine nuit et à la lueur des flashes de téléphones cellulaires- d’une résolution contre l’intervention de la Banque Centrale dans le processus de redressement financier de la SOCABANK, MM. Franck Ciné et Charles Beaulieu avaient clamé leur innocence et élevé de vives protestations contre les autorités monétaires.
De son côté, le Sénateur Gabriel Fortuné, à l’origine de révélations excessivement graves sur d’éventuels liens entre certains de ses pairs et les actionnaires et administrateurs de la SOCABANK, n’a jamais renoncé à ses allégations.
Après une décevante enquête parlementaire, qui avait renvoyé dos à dos accusateurs et accusés, le Sénat avait décidé de balayer comme un fétu de paille un dossier qui a pourtant largement entamé sa réputation. spp/RK

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