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lundi 16 avril 2007

Assainissement des rues de Port-au-Prince: Le Conseil municipal à l'oeuvre


Dans le cadre du programme d'assainissement de la capitale, le conseil municipal de Port-au-Prince, présidé par Muscadin Jean Yves Jason, aidé de la Brigade d'Intervention rapide de la Mairie, du SMCRS, du ministère des Travaux publics, du commissariat de Port-au-Prince, du Service de la circulation et de la Police routière, a entrepris le nettoyage de la rue Mgr Guilloux, bloc stade Sylvio Cator.
Toutes les personnes qui occupaient les trottoirs pour leur négoce ont été déplacées, la chaussée nettoyée et une grande poubelle est placée au coin des rues Féquière et Mgr Guilloux.Selon le maire Jason, la rue Mgr Guilloux a été priorisée suite à une note émanant de la Fédération haïtienne de football selon laquelle le stade pourrait être interdit à toute compétition officielle si son environnement n'est pas assaini et sécurisé.
Le maire, dans le cadre de ses attributions, se propose de débarrasser les trottoirs de toutes les marchandes, de refaire le visage de la capitale. Dans cet ordre d'idées, il envisage de rencontrer à l'hôtel Le Plaza, le samedi 14 avril 2007, à 11 heures du matin, les marchands de poulets qui opèrent dans l'aire du Champ de Mars. A une heure (1hre) de l'après-midi, ce sera la rencontre avec les mécaniciens.
Des passants rencontrés à l'angle des rues Saint-Honoré et Mgr Guilloux ont poussé un ouf de soulagement pour ce début de nettoyage entrepris par le maire Jason et nourrissent l'espoir de voir l'aire du Champ de Mars (rue Capois) débarrassée de tous ses objets encombrants.
Source Journal le Nouvelliste sur
http://www.lenouvelliste.com
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Commentaires :
Le malade gît dans un état plus que critique. Un cas vraiment désespéré. Il faut être fort et ne pas avoir peur de faire des choix. Des choix qui dérangent. Des choix qui seront critiqués, des choix qui ne jouiront jamais d’aucune unanimité.
Les responsables doivent en avoir de bonnes paires si lourdes qu’elles leur dépassent les lignes du genou voire les chevilles.
Se lancer dans une logique de redressement indispensable au sein d’une société habituée à l’arbitraire de l’illégalité vécue et vénérée comme naturelle normale donc légale, revêt les caractéristique d’une prouesse portant sous les bras les excuses préfabriquées justificatives d’une chronique d’échec annoncé.
L’état de désorganisation anarchique de Port-au-Prince et ses rues avec la transformation sans vergogne des rues de la capitale en marché public reste un modèle du genre ; l’exemple à ne pas suivre présenté et gardé comme précieux modèle du résultat de l’incompétence, absence de vision et d’autorité qui peuvent marquer le pas si on perd de sa vigilance et de son bon sens dans le choix des élus locaux et nationaux.
Les dirigeants haïtiens ont toujours été les seuls à ne pas voir la nécessité d’actions concrètes visant à assainir la capitale de la nation et à humaniser la qualité de vie de ses habitants. Jean Claude Duvalier, Henri Namphy, Prosper Avril, Jean Bertrand Aristide, Raul Cédras, Réné Préval, Jean Bertrand Aristide version 2, Gérard Latortue et Boniface Alexandre aucun des ces chefs de gouvernement a osé prendre les mesures qu’imposent une situation d’urgence vitale pour la ville le pays et ces habitants. Tandis que par des manœuvres allant dans la stricte lignée de la corruption endémique habituelle, ils ont su assurer leur survie et celle de leurs descendances pour de longues années.
Les autorités municipales, ont-elles l’appui des forces vives de la nation pour épauler cette démarche qui va inexorablement les rendre impopulaires. ?
Assainir Haïti est primordial. Lui rendre un visage réellement humain doit se faire dans un esprit de civisme ou l’ensemble des citoyens consentirait des sacrifices importants pour sauver ce qui peut encore être sauvé.
Si la survie est le premier des droits fondamentaux de l’être humain, celle-ci ne saurait se faire au détriment des règles et des devoirs aussi élémentaires que cette même survie. Si nous continuons a scier nous-mêmes la branche qui nous sert de reposoir nous n’assurons point notre survie sinon nous accomplissons un acte suicidaire. (jOjO 6/04/07)

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