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dimanche 12 février 2012

Haïti. Il faut de toute urgence un plan pour mettre fin à la pénurie de logements

Les autorités haïtiennes doivent immédiatement élaborer et mettre en œuvre un plan pour résoudre la grave crise du logement que connaît le pays, a déclaré Amnesty International vendredi 10 février alors qu’une enfant est morte dans un incendie qui s’est déclaré dans un camp hébergeant des survivants du tremblement de terre de 2010. Les autorités haïtiennes doivent immédiatement élaborer et mettre en œuvre un plan pour résoudre la grave crise du logement que connaît le pays, a déclaré Amnesty International vendredi 10 février alors qu’une enfant est morte dans un incendie qui s’est déclaré dans un camp hébergeant des survivants du tremblement de terre de 2010.
Selon des informations émanant des autorités locales et du groupe de défense des droits humains GARR, une fillette de trois ans est morte et trois autres personnes ont été grièvement blessées mercredi matin lorsque le feu a pris, par accident, dans le camp de l’école République d’Argentine, dans le quartier de Carrefour Péan à Port-au-Prince.
Ce camp d’hébergement abrite 700 familles.
« Ce terrible incendie qui a coûté la vie à une enfant à Carrefour Péan est une tragédie que nous redoutions depuis longtemps », a déclaré Javier Zuñiga, conseiller spécial d’Amnesty International.
Des spécialistes d’Amnesty International s’étaient rendus en Haïti en septembre 2011 pour examiner les conditions de vie des Haïtiens dans les centaines de camps installés après le séisme de 2010. On estime à environ un demi-million le nombre de personnes qui vivent encore dans ces camps, souvent sous la menace d’une expulsion forcée.
Ces camps sont surpeuplés, les conditions sanitaires y sont mauvaises et il y a un manque d’eau potable qui contribue à la propagation des maladies. Du fait de l’insécurité qui y règne, des femmes et des jeunes filles y ont été victimes de violences sexuelles.
« Peu de choses ont été faites depuis le séisme pour résoudre ce qui est considéré par les Haïtiens comme l’un de leurs principaux problèmes : la pénurie de logements », a déclaré Javier Zúñiga.
« Si rien n’est fait pour améliorer les conditions de vie des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui vivent dans des camps de fortune en Haïti, le risque est à craindre que d’autres tragédies comme celle-ci ne se produisent. »
PRE01/074/2012
10 février 2012
http://www.amnesty.fr/Presse/Communiques-de-presse/Haiti-Il-faut-de-toute-urgence-un-plan-pour-mettre-fin-la-penurie-de-logements-4627

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