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mardi 1 novembre 2011

DSK : maintenant, c'est je suis un homme lâché

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Nous avions observés assez circonspect, les regards portés sur ce personnage à travers les affaires de sexe. Nous avions eu l'impression que l'opinion collective n'avait pas encore dit son dernier mot. Certains le voyait encore comme ministre ou argentier probable des deux candidats à la présidence. Il a été difficile de ne pas s'imaginer ce que serait de la vie de ce Monsieur s'il était de nationalité américaine ou il aurait déjà bénéficié d'une étiquette de délinquant sexuel. Avec cet article nous comprenons un peu mieux les choses ...
30/10/2011 à 15h31
Noir Désir chantait "je suis, un homme pressééééé". Dominique Strauss-Kahn pourrait lui maintenant chanter "je suis, un homme lâchééééé"...
(Montage Le Post)
Dans son édition à paraître lundi, Le Monde livre un papier édifiant sur une "Strauss-kahnie entre rage et amertume".
Si (presque) tout le camp socialiste a fait bloc derrière lui lors du dévastateur épisode Sofitel/Diallo, DSK apparaît comme un homme bien seul aujourd'hui. Même sa garde rapprochée lui tourne maintenant le dos.
Les propos qu'elle tient sur on ex-protégé révèlent un malaise qui n'a fait que croître après l'éprouvante succession Diallo/Banon/Carlton :
Marisol Tourraine, députée de l'Indre et Loire : "Heureusement qu'il n'a pas été élu. (...) Il ne pouvait pas être président. Maintenant, je ne veux plus en entendre parler. C'est derrière moi."
Jean-François Cambadélis, l'un de ses plus fidèles lieutenants, désormais rallié à Hollande : "Tout cela a fini par occasionner une névrose et un personnage clivé. A un moment donné, le disque dur a fondu. (...) Aujourd'hui, je ne veux ni l'accabler, ni l'excuser."
Sandrine Mazetier, députée de Paris : "C'est plus que de la déception, c'est de la colère. (...) On trouve inimaginable de n'avoir rien su, rien vu. C'est comme dans les dénis de grossesse, où l'entourage immédiat ne voit rien non plus. C'est vertigineux."
Plus forts sont les témoignages recueillis sous couvert d'anonymat par Le Monde, toujours parmi les désormais ex-proches de Strauss-Kahn :
"Je suis très en colère. On a été trompés. Il nous a trompés. Je ne veux plus jamais entendre parler de ce mec." Ou encore : "Après le Sofitel, on l'appelait. Là, c'est fini. On ne lui téléphone plus. Plus envie."
L'épisode récent du Carlton, celui de trop à coup sûr, reste aussi en travers de la gorge de certains :
"Ce qui est sidérant, c'est que c'était très compliqué d'aller voir Dominique au FMI. Et là, on apprend qu'il y avait des flics et des filles qui venaient lui rendre visite."
Autre point, l'image du séducteur et d'homme à femmes qui collait déjà à la peau du socialiste, "renforcé" par ces trois affaires successives, a accentué parfois un sentiment de rejet chez la gent féminine de son propre bord :
"D'un Casanova, il est passé à un érotomane, puis d'un coup à un pornographe" ;
"C'est simple, c'est le dégoût", s'émeuvent ainsi deux anciennes collaboratrices.
Enfin, même au sein de son propre foyer, des signes d'abandon commencent à sérieusement se faire ressentir. Ses filles auraient, au moment de l'éclatement de l'affaire du Sofitel, pris d'emblée le parti d'Anne Sinclair, qui a du ensuite "rentrer en France (et) affronter le regard des gens", constate amèrement Vanessa Strauss-Kahn dans le livre Anne Sinclair, femme de tête, femme de cœur, sorti ce moi-ci.
Une Anne Sinclair qui apparaît de plus en plus seule, notamment en couverture de Gala il y a une semaine, et pour qui l'affaire du Carlton pourrait bien être celle de trop.
http://www.lepost.fr/article/2011/10/30/2626010_dsk-maintenant-c-est-je-suis-un-homme-lache.html

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