Yves Jean-Bart et quinze autres dirigeants caribéens, qui doivent faire face aux investigateurs de la commission d’éthique d’une Fédération internationale en quête de rédemption, auraient accepté de vendre leur vote à raison de 40.000 dollars par tête au qatari Mohammed Bin Hammam, lors de sa désastreuse tentative de ravir, en juin dernier, la présidence du football mondial à Sepp Blatter Publié le dimanche 14 août 2011
La Commission d’éthique de la FIFA a lancé une enquête contre seize responsables de l’Union caribéenne de football (CAFUNION), dont le président de la Fédération haïtienne de football, le Dr Yves Jean-Bart, soupçonnés d’avoir reçu des pots-de-vin au cours de la dernière campagne présidentielle, en violation du code d’éthique de la Fédération internationale.
Selon un communiqué rendu public à Zurich, en vue d’accorder leurs voix à Mohammed Bin Hammam, l’ancien rival qatari de Joseph Blatter, évincé du scrutin de juin, ces officiels auraient reçu chacun un cachet de 40.000 dollars, lors d’une réunion spéciale de la CAFUNION qui s’était tenue les 10 et 11 mai à Trinidad & Tobago.
Des enveloppes de couleur marron contenant le précieux montant et qui auraient été distribuées à cette rencontre seraient même photographiées.
La FIFA indique que dans le cadre des investigations en cours la commission d’éthique aura à faire subir aux seize dirigeants indexés des interrogatoires complémentaires.
Le communiqué souligne qu’il reste toujours possible que de nouvelles procédures soient ouvertes à l’avenir à l’encontre des intéressés.
La responsabilité de superviser et de conduire l’enquête a été confiée au juge Robert T. Torres, membre de la commission d’éthique, qui sera secondé par le Freeh Group International Europe (FGI Europe) et le secrétariat de la commission.
A Port-au-Prince, le Dr Yves Jean-Bart, surnommé "Dadou Jean-Bart", n’avait pas encore réagi samedi à son implication présumée dans ce scandale qui, s’il se confirme, risque de ternir durablement l’image de la FHF et du football haïtien déjà très mal en point.
Outre M. Jean-Bart, figurent sur la liste des officiels visés par l’enquête Osiris Guzman et Felix Ledesma de la République Dominicaine et Richard Groden de Trinidad & Tobago, pays d’origine de Jack Warner, l’ancien président de la CONCACAF et vice-président de la FIFA qui, justement, avait dû démissionner, à la mi-juin. L’ex- tout-puissant dirigeant régional aurait trempé dans plusieurs affaires de pots-de-vin et a été accusé de tentative de corruption dans l’attribution des Coupes du Monde 2018 et 2022, respectivement à la Russie et au Qatar.
Par ailleurs, sur ordre du suisse Claudio Sulser, président de la commission d’éthique de la Fédération internationale de football association, Colin Klass du Guyana est déjà suspendu, à titre provisoire, de toute activité relative au football.
Réélu à 75 ans pour un quatrième mandat de quatre ans, Sepp Blatter tente de remettre de l’ordre dans la maison après maints scandales ayant éclaboussé la FIFA et dont le dernier en date a entraîné l’exclusion à vie de Mohammed Bin Hammam, son ex-opposant et ancien patron de la Confédération asiatique de football. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7971
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 14 août 2011
Enquête de la FIFA sur le président de la Fédération haïtienne de football pour corruption présumée
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