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vendredi 7 janvier 2011

Haïti - Reconstruction : (IV) Santé - Plan stratégique

PROJET SANTE
Les objectifs du secteur de la santé énoncés dans ce plan stratégique reposent sur les recommandations formulées par l’équipe de la santé de la CIRH en étroite collaboration avec le ministre de la Santé, sur des conversations avec d’autres ministres, les commentaires de donateurs appuyés par des adjoints techniques, et sur les commentaires recueillis durant les sessions de groupe ou individuelles tenues avec les ONG ou des partenaires du secteur privé. Ces cibles sont conformes à la stratégie et à l’approche globale de l’Équipe de la santé de la CIRH et peuvent être énoncées comme suit :
- Appuyer la planification stratégique et les politiques clés du ministère de la Santé en mettant l’accent sur l’élaboration d’une stratégie à long terme claire et globale en matière de santé et qui aborde les problèmes stratégiques de fond tels que le financement de soins de santé.
- Encourager l’alignement des parties prenantes en travaillant étroitement avec celles des différents secteurs (public, privé, ONG) en vue d’appuyer les reconstructions et la construction de nouvelles bâtisses conformément aux priorités du secteur public, de répondre directement aux besoins des régions frappées par le tremblement de terre et de contribuer au processus de relocalisation et aux pôles géographiques de développement à long terme.
- Encourager la présentation de projets et appuyer le processus d’examen des projets, en s’efforçant d’élargir la portée des programmes présentés et assurer l’alignement de ces projets sur les secteurs pertinents de la CIRH. (p. ex., le logement, l’éducation).

 Les résultats visés pour le secteur de la santé sont divisés en deux catégories. Ceux qui appuient une augmentation directe des soins dispensés en clinique sont groupés sous la rubrique « Prestation de services », tandis que ceux qui appuient des structures publiques et sociales dans leur capacité à réagir et à surveiller sont regroupés sous la rubrique « Renforcement institutionnel ». Les domaines d’intervention spécifique sont les suivants :
A. Prestation de services :
- Infrastructure
- Ressources humaines
- Financement et accès aux soins de santé

B. Renforcement institutionnel :
- Planification stratégique
- Renforcement de la capacité du secteur public
- Sensibilisation de la société civile

Pour chacun des six domaines mentionnés ci-dessus, le plan présente les cibles visées, une justification, les programmes et les besoins de financement. Outre ces deux grandes catégories, le plan examine également la situation actuelle marquée par l’épidémie de choléra.

Domaine d’intervention A : Prestation de services Infrastructure :
- Renforcer stratégiquement l’infrastructure du secteur de la santé pour couvrir tous les grands centres démographiques, en appuyant les activités visant à reconstruire les bâtiments endommagés, à dispenser de nouveaux services cliniques aux sites de relocalisation choisis selon l’approche de quartiers et encourager les activités de construction qui appuient l’ensemble de pôles régionaux par la construction finale ou l’ouverture de 40 hôpitaux et de 75 cliniques.
- Créer un réseau de soins d’urgence pour réduire les décès causés par des chocs violents en créant des salles d’urgence convenablement équipées et des réseaux départementaux d’ambulances.
- Restaurer et accroître l’accès en créant une infrastructure appropriée d’hôpitaux et de cliniques

Le tremblement de terre a gravement endommagé l’infrastructure existant en Haïti dans le domaine de la santé. Dans la zone de la catastrophe, 30 des 49 hôpitaux se sont effondrés ou sont devenus inutilisables, de même que le principal immeuble du ministère de la Santé. Il existe un besoin évident de construire et de reconstruire l’infrastructure pour la porter à des niveaux supérieurs à ceux d’avant le séisme dans les localités stratégiques et en appliquant des normes rigoureuses de construction. Les projets doivent d’abord viser à satisfaire les besoins immédiats de reconstruction existant depuis le tremblement de terre. Deuxièmement, l’infrastructure doit supporter les sites de relocalisation des déplacés, ce, conformément au cadre de travail du retour aux quartiers et de la reconstruction des logements. Enfin, les projets de reconstruction à long terme doivent refléter les pôles économiques décrits dans le PARDH. Cette approche en trois étapes permettra de reconstruire les installations des soins de santé d’une manière qui réponde aux besoins actuels, supporte les services les services sociaux durant le processus de relocalisation et contribue à la mise en place du réseau de soins de santé à long terme.
À l’heure actuelle, il y a 32 projets d’hôpitaux et 57 cliniques en construction ou au stade de planification. S’il s’agit là d’un départ impressionnant, ces chiffres devraient être augmentés pour inclure 40 hôpitaux et 75 cliniques. La CIRH entretient les attentes suivantes pour octobre 2011 :

Buts et projets spécifiques (Déficit de financement 98 millions de dollars)
80 millions de dollars :
- Construction ou reconstruction de 10 hôpitaux
- Lancement de la construction de 20 hôpitaux
- Mise en place du financement de 10 hôpitaux en construction

18 millions de dollars :
- Construction ou reconstruction de 30 cliniques
- Lancement de la construction de 30 cliniques
- Mise en place du financement de la construction de 15 cliniques
Améliorer la capacité d’intervention en cas d’urgence et réduire les traumatismes liés aux décès en renforçant le réseau des soins de santé d’urgence
L’infrastructure d’Haïti en matière d’urgence était faible avant le tremblement de terre, le pays disposant de peu d’hôpitaux bien équipés et ne possédant pas un système d’ambulances géré par l’État. Le gouvernement envisage de remettre en état et d’équiper 20 hôpitaux (y compris tous les 10 hôpitaux des départements) et de mettre sur pied un réseau d’ambulances administré par des centres de coordination au niveau départemental. Le parc actuel d’ambulances du MSPP et de la Croix Rouge ferait partie de ce réseau.

Buts et projets spécifiques (Déficit de financement 6 millions de dollars)
2 millions de dollars :
- Équiper entièrement 20 salles d’urgences (dans 10 hôpitaux départementaux + 10 de la CIRH.
3 millions de dollars :
- Doter le Réseau national d’ambulances de 60 ambulances (public + CR haïtienne
1 millions de dollars :
- Créer dans chacun des 10 départements des centres de coordination pour le réseau d’ambulances
Afin de bien coordonner les efforts de reconstruction déployés dans les divers secteurs, il faudra élaborer et valider un Cadre de travail pour le retour au foyer et la reconstruction des logements et doter celui-ci d’un ensemble clair de recommandations relatives aux besoins de support social. Une composante clé de ce cadre de travail sera la création d’une « Carte sanitaire » qui tiendrait compte des déficits actuels en matière de services et des déplacements de population et servirait à orienter les secteurs auxquels il faudra dispenser en priorité des services et des soins de santé, tout en facilitant la transition de cliniques mobiles ou temporaires à des sites permanents de services. Il faut également adopter des codes du bâtiment tenant compte de la gestion de risques de catastrophes multiples et du problème d’accès de personnes ayant un handicap physique. Enfin, il faudra revoir l’ensemble minimum de services à offrir par les salles d’urgence afin de tenir compte des leçons apprises du tremblement de terre et de l’épidémie de choléra.

Ressources humaines :
Un capital humain solide est une composante fondamentale de la prestation de services, et sa création doit être accompagnée d’efforts sur le plan des infrastructures afin qu’on puisse mettre sur pied un système de soins de santé fonctionnant comme il faut. Le tremblement de terre a gravement endommagé trois de quatre écoles de médecine reconnues. La plus grosse école de soins infirmiers de Port-au-Prince a été détruite, fauchant presque l’intégralité des élèves de deuxième année. Quatre écoles techniques du domaine de la santé ont également été détruites. Cela constitue un très dur coup pour le système d’éducation qui, même avant le tremblement de terre, livrait une bataille acharnée pour produire et retenir suffisamment de travailleurs du domaine de la santé pour pouvoir servir la population haïtienne.
Pour cette raison, la CIRH invite les intéressés à présenter des projets qui abordent le problème du déficit en ressources humaines dans le secteur de la santé, notamment la capacité administrative nécessaire dans les bureaux publics de l’administration centrale et des départements. Les projets de renforcement de cette capacité sont énumérés ci-après :
Buts et projets spécifiques (Déficit de financement 21.5 millions de dollars)
- Renforcer 4 écoles de médecines et 10 programmes de formation spécialisée : 10 millions de dollars
- Renforcer 4 écoles de soins infirmiers : 5 millions de dollars
- Lancer la formation de 4 000 paramédicaux : 3 millions de dollars
-Terminer la formation de 3 000 agents de santé : 3 millions de dollars
-Appuyer la formation de 10 candidats à une maîtrise en administration publique : 0,1 millions de dollars
- Financer 10 bourses d’études pour des maîtrises en santé publique : 0,4 millions de dollars
Dans le contexte des pertes continuelles de médecins et d’infirmières déjà formés, il y a lieu de revoir une grille salariale publique qui garantirait le succès à long terme des institutions renforcées de formation. Pour encourager la rétention du personnel du secteur public et améliorer la capacité de ce secteur à suivre de près et à coordonner le système de soins de santé nouvellement reconstitué, il faudrait aussi promouvoir la formation professionnelle du personnel actuel et préparer des plans de carrière clairs pour les futurs employés, comme l’a suggéré récemment un audit institutionnel du ministère de la Santé. Les paramédicaux joueront un rôle important dans le nouveau régime de soins de santé et il faudra également adopter des lignes directrices déterminant les domaines prioritaires (c.-à-d. des psychologues et des physiothérapeutes). Parallèlement à ces activités, il faudra procéder à des réflexions et à des recommandations sur la formation et sur les approches nécessaires pour absorber les professionnels nouvellement formés.
Financement et accès aux soins :
Le pays doit absolument trouver une méthode de financement d’un vaste régime de soins de santé pour pouvoir assurer un accès accru aux soins de santé. De nombreuses propositions ont été formulées sur la manière de réaliser cet objectif, mais aucune d’elles n’a été élaborée à l’intérieur d’une stratégie globale.
Une des approches courantes consiste à utiliser les plates-formes existantes dans les domaines de la maternité et de la pédiatrie. Des programmes tels que Soins obstétriques gratuits ont bénéficié à plus de 60 000 femmes, tandis que le chiffre estimatif des femmes qui accouchent chaque année serait de 280 000. Un programme pilote parallèle réalisé après le tremblement de terre a dispensé des soins de santé gratuits dans diverses institutions à des enfants de moins de cinq ans. D’ici octobre 2011, la CIRH se propose d’apporter un soutien dans ce domaine afin d’élargir les soins obstétriques gratuits pour servir 100 000 femmes. Pour cela, il faudra non seulement lancer le programme dans des institutions supplémentaires, mais il faudra également poursuivre les activités de sensibilisation pour encourager les femmes à fréquenter les cliniques durant et après leur grossesse.
Buts et projets spécifiques (Déficit de financement 12 millions de dollars)
- Accès aux soins maternels et aux nouveaux-nés pour 100 000 grossesses (35 % de l’estimation, totale) : 12 millions de dollars
Le gouvernement travaillera avec la CIRH et des partenaires en vue d’élaborer une stratégie globale pour le financement des soins de santé allant au-delà de ceux assurés par le gouvernement et des autres projets pilotes en cours.
Le gouvernement et ses partenaires devraient envisager d’effectuer un examen des approches actuelles, de l’engagement contracté avec le secteur privé et des études de faisabilité, en se fondant sur une projection des taux de croissance des données pertinentes. En outre, il faudrait compléter ces études avec l’objectif de mettre en œuvre la stratégie dans le cadre d’un plan plus large du gouvernement préparé pour le secteur social.

Domaine d’intervention 2 : Renforcement des institutions :
Planification stratégique :
En plus d’encourager la présentation de projets, le gouvernement travaille également avec ses partenaires et la CIRH à élaborer une planification stratégique à long terme. Il s’agit là d’une composante essentielle du renforcement institutionnel, car cela renforcera le leadership du gouvernement sur un secteur mieux coordonné. Dans le cadre des objectifs fixés pour octobre 2011, il faudra :
Buts et projets spécifiques (Déficit de financement 5 millions de dollars)
5 millions de dollars
- Aider à élaborer puis à mettre en œuvre le plan stratégique à long terme du domaine de la santé
- Élaborer un plan global d’intervention en cas de catastrophe qui fasse intervenir les principaux bureaux affectés du gouvernement et répondre aux exigences d’une réaction efficace d’un secteur public dans les domaines des ressources humaines, de la logistique de base et des services techniques
- Appuyer la planification intersectorielle pour les politiques clés tels que les programmes en santé dispensés dans des établissements d’enseignement, le financement des soins de santé, la santé en milieu de travail, l’utilisation de la technologie aux fins de la sécurité du public et le soutien social à octroyer aux citoyens vulnérables.
Dans la rédaction des documents stratégiques, il faudra compter sur les commentaires de tous les grands ministères et les donateurs. Une coopération et une coordination complètes sont essentielles à la création et à l’adoption de tels plans.
Renforcement de la capacité du secteur public :
La capacité du ministère de la Santé de réagir et de gérer les interventions consécutives au tremblement de terre de 2010 et à l’apparition du choléra a été fortement affectée par les pertes en ressources humaines et en installations matérielles. Le personnel actuel a dû travailler pendant de longues heures et faire face à de nouveaux défis dans la coordination des activités d’un nombre beaucoup plus élevé de partenaires nationaux et internationaux. Comme il a été mentionné dans l’audit institutionnel du Ministère, les programmes de développement de carrière joueront un rôle important dans l’efficacité et la rétention du personnel. Il faudra donc allouer des fonds au soutien des activités de formation continuelle des agents de la santé publique dans des domaines clés comme le leadership, la gestion des conflits, l’épidémiologie, la gestion des approvisionnements, la prévision en santé publique et la coordination. Dans le domaine des infrastructures matérielles, les bureaux départementaux du MSPP doivent être mis à niveau, car ils sont privés du matériel essentiel à la création d’un milieu de travail approprié et capable d’appuyer le mouvement national de transition vers la décentralisation. En outre, les installations de l’administration centrale du MSPP, qui se trouvent actuellement dans un bâtiment temporaire, devront être reconstruites.
Buts et projets spécifiques (Déficit de financement 7 millions de dollars)
- Créer un programme d’éducation continuelle pour les hauts fonctionnaires de la santé publique (leadership, coordination, budget) : 5 millions $
- Construire/Remettre en état 10 bureaux départementaux du domaine de la santé : 0,5 millions $
Reconstruire le MSPP : 1,5 millions $
Les organisations qui s’engagent à participer au renforcement du secteur public seront des partenaires indispensables dans le renforcement et l’expansion de la capacité du ministère de la Santé.
Appuyer la planification intersectorielle pour les politiques clés tels que les programmes en santé dispensés dans des établissements d’enseignement, le financement des soins de santé, la santé en milieu de travail, l’utilisation de la technologie aux fins de la sécurité du public et le soutien social à octroyer aux citoyens vulnérables

Sensibilisation de la société civile :
Pour que des politiques efficaces et bien structurées puissent garantir un engagement responsable de la société locale, il faudra compter sur le renforcement et, au besoin, le soutien intégral de groupes de la société civile en mesure de défendre les aspirations des communautés ou des groupes vulnérables. En plus du financement, il faudra compter sur le soutien technique, notamment les sessions de sensibilisation de la CIRH visant à soutenir les groupes visés tels que les handicapés ou les associations rurales.
Buts et projets spécifiques (Déficit de financement 5 millions de dollars)
Donner aux groupes vulnérables l’accès à la CIRH et au MSPP par le biais de sessions d’information, de liaison avec les ministères et l’octroi de financement
Cette stratégie devra être coordonnée à la fois sur le plan interne (avec les secteurs sociaux de la reconstruction) et externe avec des cadres de différents niveaux dans les ministères) avec une liste claire de groupes cible prioritaires. Des leçons peuvent être apprises des programmes mondiaux et locaux de lutte contre le VIH qui donnent aux personnes atteintes la possibilité de formuler des recommandations aux décisionnaires.
Stratégie de réaction au choléra :
Au 8 décembre 2010, les données du MSPP indiquent que le choléra a tué plus de 2 120 personnes et frappé au moins 90 000 personnes dans l’ensemble des 10 départements géographiques d’Haïti. Les travaux de modélisation épidémiologique réalisés par el PAHO/WHO et les centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) à des fins de planification font état d’un nombre estimatif de 400 000 cas sur les 12 premiers moins, et d’environ 50 % de ce chiffre pour les trois premiers mois de l’épidémie. Le gouvernement haïtien a déclenché une réaction active, et l’équipe de santé de la CIRH s’est associée à cet effort en fournissant une aide technique dans les trois domaines habituels de travail suivants :
Alignement des parties prenantes :
Compréhension des besoins du MSPP et du secteur public aux niveaux des administrations centrale et locale.
Dans la phase d’urgence, le ministère de la Santé a rapidement activité son mécanisme d’intervention et travaillé avec les médias et les partenaires internationaux pour organiser sa réaction. Tandis que l’épidémie se propageait, le Bureau du président a activé le système d’intervention nationale en cas d’urgence, dénommé COUN, et l’équipe de la santé de la CIRH a octroyé une aide technique au ministère et au COUN, qui ont dressé une liste des besoins les plus urgents pour réagir à l’épidémie de choléra. Il a été en mesure de déterminer les besoins du département en termes d’installations de services cliniques (nouveaux Centres et Unités de traitement de choléra), d’activités de sensibilisation et d’hygiène publique, de logistique (transport et entreposage), de fournitures, de ressources humaines et de traitement des déchets médicaux.
Coordination :
Le gouvernement a pris, avec ses partenaires, en particulier l’Équipe des soins de santé de la CIRH, une part active dans la coordination de l’allocation appropriée des ressources de partenaires, en tenant compte des besoins des départements. Les membres de la grappe des soins de santé et des grappes intersectorielles ainsi que les partenaires du secteur privé et les pays amis ont été associés au COUN où l’on a pu s’attaquer aux obstacles à une réaction rapide.
Défense de la cause :
Tous les partenaires ont été encouragés à aligner leurs interventions sur la stratégie nationale à trois niveaux du MSPP et à accompagner les entités du secteur public dans leur réponse. Étant donné que l’on s’attend à ce que l’épidémie dure plusieurs moins, une collaboration étroite et le leadership du gouvernement seront essentiels ainsi qu’une collaboration avec des partenaires du monde universitaire et avec le secteur privé. De même, il faudra recourir à d’autres approches pour faire face à l’épidémie et minimiser son impact si et au moment où elle devient endémique pour le pays.
Approbation du projet :
À la lumière des projections épidémiologiques, l’épidémie de choléra est appelée à constituer un problème majeur de santé pour une période pouvant durer plusieurs années et représente une véritable tragédie. Compte tenu des nombreux partenaires engagés dans l’opération, la CIRH pourrait décider d’encourager la soumission de projets liés à l’épidémie de choléra dans la mesure où ils permettent de renforcer la capacité du gouvernement central et des départements à gérer cette crise ou de similaires, maintenant et à l’avenir. Aussi faudra-t-il mettre l’accent sur les programmes qui affrontent les éléments essentiels nécessaires pour gérer à la longue de telles crises et réduire la mortalité associée à de ce genre d’épidémies, notamment l’infrastructure en matière de distribution d’eau et d’hygiène publique ou le soutien à la réaction du secteur public.

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-2033-haiti-reconstruction-i-le-logement-plan-strategique.html
http://www.haitilibre.com/article-2040-haiti-reconstruction-ii-enlevement-et-gestion-des-decombres-plan-strategique.html
http://www.haitilibre.com/article-2047-haiti-reconstruction-iii-education-plan-strategique.html
HL/ S/ HaïtiLibre /CIRH
http://www.haitilibre.com/article-2054-haiti-reconstruction-iv-sante-plan-strategique.html

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