Écrit par thierry Le gouvernement haïtien et des experts internationaux ont discuté de ce qu'il faut faire au sujet de l'élection présidentielle contestée. Le second tour de scrutin aurait dû avoir lieu le 16 janvier, mais il a été reporté en raison d'une ligne de plus sur le bulletin de vote.
C’est l'ancienne première dame Mirlande Manigat a remporté le premier tour en novembre. Mais les deux candidats du parti au pouvoir Jude Célestin et le chanteur Michel Martelly disent qu'ils devraient figurer sur les listes. Les 28 novembre, le premier tour de vote a été largement critiqué, avec des rapports stipulant des bourrages d'urnes, des violences et des intimidations dans les bureaux de vote.
Les résultats provisoires annoncés par le conseil électoral en Haïti en décembre, ont classé deuxième Célestin, battant de justesse Martelly. Mais les résultats ont provoqué de violentes protestations des partisans de Martelly, dénonçant des irrégularités. Craignant que la violence peut dégénérer, l'Organisation des États américains (OEA) a envoyé une équipe d'experts pour évaluer le résultat. Leur rapport a été présenté au président René Préval jeudi. Ils n’ont pas été rendus publics, mais selon une fuite, l'OEA a recommandé à Célestin d’être rayé du second tour en faveur de la pop star Martelly. Après l’actualisation des bulletins frauduleux, le rapport aurait conclu au fait que Martelly ait remporté plus de voix que Célestin.
Célestin est le candidat préféré du Président actuel Préval, qui a examiné le rapport de l'OEA avant de le transmettre au Conseil électoral provisoire d'Haïti, qui aura le dernier mot sur ce qui sera mis sur le bulletin de vote pour le second tour. Les correspondants disent que Préval fait face aux fortes pressions internationales pour accepter ces recommandations.
Le chef de la mission de l'OEA, Colin Granderson, a déclaré à l’AFP que les pourparlers entre l'OEA et le gouvernement haïtien aurait lieu dans les prochains jours. Celui qui gagne la présidence fera face à la tâche de la reconstruction d'Haïti après le séisme dévastateur de l'année dernière qui a tué plus de 250 000 personnes et qui a laissé la capitale Port-au-Prince en ruines.
Plus d'un million de personnes sont laissées sans abri et vivent encore dans des tentes dans des conditions déplorables, et le pays a également été ravagé par une épidémie de choléra qui a tué plus de 3 700 personnes. Le pays le plus pauvre des Caraïbes a subi des années de troubles politiques, et près de 12 000 Casques bleus sont dans le pays pour assurer la sécurité et le soutien des élections libres et équitables.
L’article sur BBC News, du 17 janvier 2011
Lire aussi : http://sharknews.fr/chroniques/articles-du-monde/1530-enfin-quelques-bonnes-nouvelles-en-provenance-dhaiti-washington-post
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 17 janvier 2011
Haïti attend la décision des élections (BBC News, 17 jan)
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