Forte circulation d’armes illégales dans les campements de réfugiés et les bidonvilles et financement probable de la campagne de certains candidats avec l’argent de la drogue, avertit un rapport Jeudi 2 septembre 2010, Radio Kiskeya
La sécurité reste fragile en Haïti à l’approche des présidentielles et législatives de novembre en raison de la circulation d’un nombre croissant d’armes et de l’importance du narcotrafic, indiquent dans un nouveau rapport les Nations Unies.
Relayé par l’AFP, le document rendu public à New York met également en relief le renforcement de "l’emprise des gangs" sur beaucoup des 1.300 camps où sont installés environ 1,3 million de sans-abri, huit mois après le séisme destructeur du 12 janvier.
"La situation de la sécurité en Haïti reste généralement calme, mais fragile. La sécurité dans les camps de personnes déplacées, en particulier la vulnérabilité des femmes et des enfants et l’étendue des violences sexuelles demeure un motif d’inquiétude, en particulier dans les camps qui jouxtent les zones traditionnelles de bidonvilles comme Cité Soleil et Martissant", affirme le rapport onusien.
"La période électorale pourrait apporter de nouveaux risques pour la stabilité", relèvent les rédacteurs du document en soulignant que la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) constate une nette augmentation des armes illégales en circulation, notamment dans les quartiers de Port-au-Prince traditionnellement affectés par la criminalité.
"En outre, il existe un risque que la campagne pour les élections présidentielles et législatives à venir, surtout les élections législatives, soient affectées par des financements provenant d’activités illégales, y compris le trafic de drogue qui continue d’être un facteur déstabilisant en Haïti", conclut le rapport qui cite la MINUSTAH.
Dans un contexte de grave crise économique et sociale et d’incertitudes politiques croissantes, les haïtiens devraient élire le 28 novembre un nouveau Président, 11 Sénateurs et 99 Députés. spp/Radio Kiskeya.
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7008
Le commentaire d'Haïti Recto Verso
Reprenons l'histoire depuis le début. Les forces de l'ONU se trouvent en Haïti depuis 2004 dirigeant une mission dont les sigles MINUSTAH signifient MIssion de l'ONU pour la Stabilité d'Haïti. Jusque là c'est clair. En septembre 2010, l'ONU (qui gère la MINUSTAH) fait un constat sur la fragilité de la situation sécuritaire d'Haïti à l'approche des élections. L'ONU n'est-elle pas impliquée depuis 2004 dans la stabiulité du pays? Pourquoi établit-elle un constat aujourd'hui? A qui il incombe de faire ce qu'il faut pour dévier et contrecarrer ces facteurs d'instabilité?
J'aurais cru que c'était inscrit dans les cahiers de charge de la MINUSTAH.
Doit-on manifester pour une autre mission de l'ONU qui irait au-delà du constat?
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 3 septembre 2010
L’ONU s’inquiète de la sécurité en Haïti à l’approche des élections
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