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vendredi 20 août 2010

Manifestation de soutien à Port-au-Prince...La candidature de Wyclef Jean en péril

Publié le 19 août 2010
Le Droit
Wyclef Jean pourrait devoir mettre une croix sur son ambition d'accéder à la présidence de son pays natal.
Des rumeurs indiquaient, au moment de mettre sous presse, que la candidature du chanteur pop serait refusée par le Conseil électoral haïtien.
« Peu importe ce qui arrive avec ma candidature, je sens qu'il est de mon devoir de rappeler au monde que le 12 janvier dernier, ma terre natale d'Haïti a souffert le pire désastre naturel de ses 200 ans d'histoire. Ce n'est pas seulement une crise haïtienne ; ceci est une crise internationale », écrit Wyclef Jean dans un communiqué reçu hier soir par LeDroit.
« Les Haitiens sont peut-être résilients, et ils ont un puits sans fond d'espoir, mais ils ne peuvent reconstruire Haiti tout seul », poursuit-il, ajoutant qu'il demanderait, s'il était élu, à chaque Haïtien de la diaspora d'investir 10 $ pour reconstruire l'île qui a été durement touchée par le séisme du 12 janvier dernier.
Une manifestation réunissant environ 300 personnes a été organisée devant le Conseil électoral quelques heures après que les médias haïtiens eurent évoqué une éventuelle éviction du chanteur de la liste des candidats agréés.
« Nous sommes là pour défendre une cause juste, Wyclef Jean c'est un Haïtien de naissance, c'est le candidat du peuple, nous le voulons comme notre président, il doit être dans la course électorale », a déclaré un jeune manifestant.
Les équipes de policiers de l'ONU se tiennent prêtes à toute éventualité en cas de débordements, alors que la liste officielle des candidats autorisés par le Conseil électoral doit être connue demain.
L'ONU a d'ailleurs déplacé des troupes dans des endroits stratégiques de Port-au-Prince et surveille déjà étroitement les locaux du Conseil électoral.
Trente-quatre candidats aux présidentielles attendent de connaître la liste officielle des candidatures autorisées à entrer dans la course à la succession du président René Préval.
Avec l'Agence France-Presse

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