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vendredi 20 août 2010

Le CEP s’apprête à dévoiler les noms des présidentiables

"Seules la constitution et les lois" du pays serviront de boussole au CEP, lors de la publication fiévreusement attendue vendredi de la liste des candidats agréés, estime le secrétaire général de l’institution, Leonel Raphaël, qui anticipe cependant des protestations en cascade Jeudi 19 août 2010, Radio Kiskeya
Le secrétaire général du Conseil électoral provisoire, Leonel Raphaël, a promis jeudi que la liste définitive des candidats autorisés à participer aux prochaines élections présidentielles sera rendue publique impérativement vendredi alors que rumeurs et informations font état de l’invalidation quasi-certaine de la candidature de plusieurs grosses pointures.
Président du Bureau du contentieux électoral national (BCEN), le pasteur Raphaël n’était pas en mesure de préciser l’heure à laquelle les noms retenus seront communiqués.
Il a tenté de justifier le temps interminable mis par le CEP à traiter les recours exercés après le rejet d’une série de contestations qui avaient été précédemment portées par-devant le Bureau du contentieux électoral départemental (BCED).
Le conseiller électoral laisse entendre que "le CEP va livrer un travail normal, acceptable et accepté par la majorité”.
Tout en disant que l’institution électorale va décider du sort des candidats "dans la transparence, l’objectivité et en conformité avec la constitution et les lois de la république", Leonel Raphaël déclare s’attendre dès vendredi à des vagues de protestations parce que, répète-t-il, "nous sommes en politique et en Haïti”.
Outre les neuf candidats visés par des recours ultimes au BCEN, parmi eux la star du hip-hop Wyclef Jean (Viv Ansanm), les anciens Premiers ministres Jacques-Edouard Alexis (MPH) et Yvon Neptune (Ayisyen pou Ayiti), le Conseil électoral rappelle que les autres candidats ne sont pas non plus sûrs d’être dans la course électorale si des failles sont relevées dans leur dossier.
34 prétendants se sont fait inscrire en vue des présidentielles du 28 novembre.
Toutefois, à trois mois de cette échéance constitutionnelle cruciale pour l’avenir du pays et de la démocratie, le processus électoral bat de l’aile et le CEP, vivement contesté par une partie de l’opposition, projette de plus en plus l’image d’une institution totalement inféodée à l’Exécutif. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6959

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