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dimanche 14 juin 2009

Trois citoyens haïtiens assassinent une compatriote pour lui voler son argent.

La dame de 40 ans dormait sur une propriété du quartier Villa Francisca après son travail Une commerçante de nationalité haïtienne a été tuée à coups de couteau toto ce matin par trois citoyens de son propre pays, qui l’ont braquée tandis qu’elle dormait dans une maisonnette en faite de bois de carton et de zinc sur un terrain de Villa Francisca, près du magasin Plaza Lama de l’avenue Duarte de la capitale dominicaine.
Madame Benita Pierre, âgée de 40 ans, succomba des suites des plaies coupantes au niveau du cou et du bras gauche et de blessures pénétrantes du thorax, ont rapporté plusieurs de ses compatriotes.
On n’a pas pu établir le montant exact de la somme qui aurait été volé à la femme qui vendait de la nourriture à l’intersection des rues Francisco Henriquez y Carvajal et Jacinto de la Concha.

Des journalistes présents sur les lieux du drame n’ont pas pu obtenir plus de détails à cause de l’attitude des agents de Police, qui ont empêché la prise de photos du lieu de la tragédie.

Un autre citoyen haïtien qui habite le même quartier a déclaré aux investigateurs de la Police, que trois de ses compatriotes, que lui il ne connaissait pas seraient arrivés sur les lieux vers trois heures du matin, armés de couteau et qu’il l’aurait frappé.
Il a déclaré qu’après ils se seraient introduits dans la maisonnette ou dormait Benita et ils l’auraient frappée pendant qu’ils exigeaient l’argent qu’elle avait gardé pour retourner en Haïti.
Les assaillants auraient poignardé la femme plusieurs fois jusqu’à lui provoquer la mort à cause d’une hémorragie massive, selon les explications d’un jeune haïtien, étudiant en médecine résidant du même secteur.
Le veilleur de nuit a été détenu et conduit au Palais de la Police pour être interrogé sur ce crime.
Sonel Tinet, âgé de 30 ans, époux de la défunte, a déclaré de son côté qu’il était sorti de la maison vers les quatre heures du matin pour aller travailler, mais deux heures plus tard il a été appelé et informé que sa femme a été assassinée.

Tinet déclare ignorer l’identité de ceux qui ont tué sa femme ni le montant de la somme qui a été emportée, car ils économisaient tout l’argent qu’ils produisaient avec l’intention de retourner dans son pays pour y installer un commerce.
La Police a procédé à l’arrestation d’un citoyen dominicain qui vers cinq heures du matin pénétra le lieu de la tragédie et vola un tricycle rempli d’oranges et une machine pour extraire le jus de ce fruit propriété de Juan Fequel.
Le détenu a déclaré qu’il n’était pas au courant de l’assassinat et qu’il était rentré juste pour voler le tricycle qu’il vendrait ensuite contre 2.000 pesos.
Selon d’autres versions, la citoyenne haïtienne tuée vendaient de la nourriture à des dizaines de personnes, spécialement des vendeurs ambulants, des employés des magasins, à des chauffeurs et caissiers des différents trajets et des passants qui empruntent le secteur de Villa Francisca.

Des dizaines d’Haïtiens se sont réunis sur les lieux du crime en apprenant la nouvelle de l’assassinat de Benita Pierre, une haïtienne très aimée. Plusieurs haïtiens se sont montrés incrédules en recevant la nouvelle annonçant que Benita avait été assassinée à coups de couteux tôt ce matin par trois compatriotes haïtiens qui lui ont volé une somme d’argent non encore chiffrée.
Des employés de magasins, des vendeurs ambulants, des chauffeurs et des caissiers de bus de différents trajets ont aussi déploré la mort de l’haïtienne dans sa maisonnette ou elle vivait avec Sonel Tinet, un ouvrier haïtien qui pleurait la mort de sa femme qui selon lui, se levait très tôt le matin et passait toute la journée à vendre de la nourriture à plusieurs personnes derrière le magasin Plaza Lama de Villa Francisca
Auteur : Rudy German Perez (r.german@elnacional.com.do)
http://www.elnacional.com.do/nacional/2009/6/12/18409/Tres-haitianos-asesinan-compatriota-para-robarle


Traduction: DL pour Haïti Recto Verso

Notre commentaire :
Nous sommes toujours très intéressés par ce qui se passe de l’autre côté de la frontière avec les haïtiens résidant de l’autre côté de la frontière. Ce pan de notre fameuse diaspora que l’on ne compte jamais. Sans doute parce quelle ne produit pas autant de richesse que les haïtiens des Etats-Unis ou du Canada.
Cependant au fil du temps, numériquement c’est la communauté haïtienne la plus importante vivant en dehors du pays.
Nous connaissons bien le contexte dans lequel évoluent ces centaines de milliers de citoyens qui vivent, vivotent et subissent la vie de l’autre côté des lignes frontalières. Nous sommes assez friands de nouvelles que nous essayons de partager avec nos lecteurs.
Nous restons toujours objectifs dans nos commentaires. Nous ne faisons pas les nouvelles sinon nous les publions pour que d’autres puissent les lire. Bonnes ou mauvaises. Nous n’y sommes pour rien.

Le climat d’insécurité qui sévit en Haïti, la volonté insuffisante des forces de l’ordre pour démanteler les bandes armées qui avaient fleuri sous le régime de Jean Bertrand Aristide laissent présager que traverser la frontière rentre effectivement dans le plan et le modus operandi des bandits armés « kwapés » par les autorités haïtiennes. La répercussion est tout fait imaginable en République Dominicaine ou il existe un climat de violence beaucoup plus important et une criminalité beaucoup plus élevée qu’en Haïti. Les bandits haïtiens se retrouvant en République Dominicaine se sentent comme un poisson dans l’eau et perpètrent leurs forfaits avec la possibilité de franchir la frontière en sens inverse pour se cacher, fuir et attendre.
Ainsi, chaque fois qu’il est question de crime rapporté par les médias, notre souci est de savoir s’il y est question d’Haïtiens du côté des victimes ou du côté des assassins.
Souvent notre curiosité est vite satisfaite.
Nous avions aussi remarqué que la presse haïtienne qui a montré un manque d’objectivité flagrante lors des épisodes chauds entre les deux autour de l’horreur de la décapitation publique d’un citoyen haïtien, ne s’intéresse pas trop à ce genre de faits divers.

Elle a carrément boudé le plaidoyer important du président dominicain Leonel Fernandez qui a lancé un appel pour exiger l’intégration d’Haïti au sein de la communauté Ibero américaine, une demande qu’il a considéré comme un acte de « justice et de réparation historique ». En Haïti personne ne semble avoir pris la balle au bond ! On y reviendra !

Cependant il est important d’avoir des éléments qui permettent de se faire une idée sur le comportement de nos compatriotes partout dans le monde.
Les haïtiens vivant en République Dominicaine font partie de notre diaspora aussi.

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