Nous reprenons la teneur de la conférence de presse de l’ambassadeur du Costa Rica à l’ONU, Jorge Urbina, qui souligne que cette visite de soutien, prévue du 11 au 14 mars, portera principalement sur la consolidation de la paix, la stabilité politique et le développement économique du pays
dimanche 8 mars 2009, Radio Kiskeya
Le Représentant permanent du Costa Rica auprès des Nations Unies, Jorge Urbina, est venu ce vendredi matin (6 mars) présenter aux médias un aperçu des objectifs de la mission que le Conseil de sécurité s’apprête à dépêcher, sous sa conduite, en Haïti, du 11 au 14 mars.
La délégation que je mènerai en Haïti, aura dans sa composition neuf autres Représentants permanents, a indiqué M. Urbina. Lorsque l’envoi d’une telle délégation avait été évoqué par les membres du Conseil, le Costa Rica avait exprimé son intérêt pour la diriger, dans la mesure où la situation en Haïti revêt une importance particulière pour l’Amérique latine et les Caraïbes, a expliqué le représentant costaricien.
Il est plus que jamais nécessaire de promouvoir la consolidation de la paix en Haïti, d’y rétablir la stabilité politique et de faciliter le relèvement économique du pays, a ajouté Jorge Urbina. C’est un message de soutien que le Conseil compte adresser aux haïtiens lors du déroulement de cette mission.
Au cours de ce déplacement de quatre jours, la délégation du Conseil rencontrera les hauts responsables gouvernementaux, des parlementaires, des représentants de l’opposition, ainsi que les autorités électorales haïtiennes, avec lesquels le Conseil discutera de la tenue des élections partielles du 19 avril prochain, a indiqué M. Urbina.
L’un des objectifs de cette mission est aussi d’évaluer l’état de la mise en œuvre des termes de la résolution 1840 (2008) et les progrès accomplis, à travers ses activités, par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), dont le mandat a été prorogé le 18 octobre dernier pour une durée d’un an, a déclaré Jorge Urbina.
La délégation du Conseil de sécurité s’entretiendra donc avec les responsables de la MINUSTAH des progrès accomplis dans les différents domaines auxquels la Mission est chargée de contribuer, qu’il s’agisse de la sécurité, de la surveillance des frontières terrestres et maritimes, du renforcement des institutions, de la bonne gouvernance, de l’état de droit, des droits de l’homme et du développement socioéconomique d’Haïti.
La mission du Conseil de sécurité rencontrera aussi le Groupe des amis d’Haïti et les représentants des institutions financières internationales, ainsi que l’équipe de pays des Nations Unies et les représentants des organisations régionales concernées. Cette visite, qui fait immédiatement suite à la visite conjointe effectuée par le Secrétaire général et l’ancien Président américain Bill Clinton, précède aussi d’un mois la tenue, à Washington, en avril, d’une Conférence des donateurs en faveur d’Haïti, a précisé Jorge Urbina.
À cette occasion, a-t-il indiqué, une partie de la délégation du Conseil, menée par lui-même, se rendra dans la localité des Gonaïves, pour y évaluer une situation humanitaire qui reste préoccupante, et qui a notamment été provoquée par une succession d’ouragans et de tempêtes tropicales qui se sont abattus sur Haïti. Le reste de la composante de la mission constituera un second groupe qui se rendra à Fort-Liberté afin d’y observer comment la MINUSTAH met ses compétences techniques à la disposition du Gouvernement haïtien pour l’aider à suivre une approche intégrée de la gestion des frontières, et l’assister dans la création d’une zone franche économique.
Répondant à la question d’un correspondant de presse, M. Urbina s’est déclaré préoccupé par la possibilité que le contexte économique mondial actuel ne limite le nombre et les montants des promesses de contributions financières que feront les partenaires d’Haïti lors de la Conférence des donateurs de Washington. C’est une des raisons pour lesquelles le Conseil de sécurité s’efforce de continuer à mobiliser l’attention de la communauté internationale en faveur d’Haïti, dont le développement socioéconomique est le plus grand défi à relever dans la transformation espérée du pays, a-t-il souligné.
Source : Département de l’information publique des Nations Unies (DPI)
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5738
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 9 mars 2009
Le président de la mission du Conseil de sécurité fait le point avant son arrivée en Haïti
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