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mercredi 18 mars 2009

FLASH! FLASH! FLASH! Incident violent à la Chambre des Députés

Le Député de la circonscription d’Aquin (Sud), Emmanuel Fritz Gérald Bourjolly, élu sous la bannière de la Fusion des sociaux-démocrates, a provoqué un très grave incident mardi soir en pleine séance de questionnement du gouvernement sur la gestion des fonds d’urgence. Après s’être vu refuser la parole à la tribune où il s’apprêtait à intervenir, le parlementaire a violemment arraché et jeté par terre le micro du président de la Chambre, Louis-Jeune Levaillant. Le même Bourjolly a aussi lancé des coups de poing contre un collègue qui tentait de le calmer. L’incident a entraîné le départ précipité de la Première ministre Michèle Pierre-Louis et de plusieurs membres de son gouvernement. spp/Radio Kiskeya
mardi 17 mars 2009,
Radio Kiskeya
Notre avis:
Les journalistes abusent en excédant dans la recherche du sensationnalisme. En cherchant avec une certaine frénésie le corps de cet article au titre si alarmant, je m’attendais à compter des cadavres et des cadavres de députés et d’employés du parlement.
Voyons les amis journalistes, n’exagérons pas. Le palais des parlementaires progressistes est habitué à mieux que de vulgaires échanges de coups de poing ou d’arrachage de micro. Qu’un député, en présence du chef du gouvernement convoqué, arrache le microphone des mains du président de la chambre, c’est con mais ce n’est pas grave. Qu’un député assène des coups de poing à un autre collègue c’est tout simplement con. Cela ne saurait se ranger dans le placard des graves incidents. Et surtout pas au niveau des députés et du parlement qui a connu des scènes dignes des films de Al Pacino ou de Robert de Niro.
Personne n’a oublié qu’un brillant député nommé Mercier, avait sorti son pistolet pour faire feu sur un autre député nomme Dumont au cours de réchauffement d’une discussion entre parlementaire autour d’une vulgaire histoire de répartition de pneus de voitures de fonction. Lors de cet épisode, un employé du parlement avait été blessé par balles. Couvert par son immunité parlementaire, le député flingueur avait tout simplement déserté la chambre. Pas complètement puisqu’il a du toucher son salaire pendant près de six mois. Puis il est revenu comme si rien n’était. Frais comme un œuf, récupérer son poste et sa place au sein du parlement.
Aujourd’hui il est bon d’être parlementaire en Haïti. Ceci explique cette ruée monstrueuse vers les postes vacants de sénateurs de la République convoitée par des individus de moralité questionnable voire douteuse. L’immunité parlementaire est un bouclier et une cuirasse…

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