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vendredi 31 octobre 2008

Les directeurs de l’ONA et de Caribe Motors au cabinet d’instruction

Les avocats de Sandro Joseph démentent toute inculpation de leur client pour "blanchiment d’argent"
Jeudi 30 octobre 2008,
Radio Kiskeya

Le juge d’instruction Yves Altidor a interrogé jeudi le directeur général de l’Office national d’assurance vieillesse (ONA), Sandro Joseph et le responsable de Caribe Motors, Louis Marie Boucard, dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte sur l’achat suspect d’un véhicule qui serait lié au blanchiment d’argent.
Au sortir de l’audition, M. Joseph, au centre de l’actualité depuis un certain temps, a indiqué qu’il restait à la disposition de la justice après avoir répondu à toutes les questions du magistrat instructeur. L’interrogatoire a duré environ deux heures et demie d’horloge.
Rappelant que l’instruction demeure secrète, Me Aviol Fleurant, l’un des avocats du directeur de l’ONA, s’est gardé de révéler la teneur de l’audition. Mais, il a catégoriquement démenti l’inculpation de son client dont, certains médias, selon lui, intéressés, commenceraient à se « délecter ».
Outre Me Fleurant, Sandro Joseph était entouré de ses trois autres avocats Osner Févry, Hannibal Coffy et Axène Joseph.
Pour sa part, le directeur de Caribe Motors et son avocat, Jean Levelt Louis ont quitté le cabinet d’instruction dans la plus grande discrétion, esquivant toutes les questions des journalistes.
La justice cherche à faire la lumière sur l’acquisition au Caribe Motors d’une voiture flambant neuve qui aurait été payée au comptant au prix de 27.000 dollars américains par Sandro Joseph, le 14 février 2007. Il aurait décidé de l’offrir en cadeau à sa compagne d’alors, Judith Benoît Drouillard, pour la St-Valentin.
Une loi haïtienne promulguée en 2001 interdit toute transaction en cash supérieure à 250.000 gourdes (environ US $ 6.000).
Par ailleurs, le dossier de l’ONA comporte aussi des volets financiers et sentimentaux non négligeables allant de prêts mirobolants à des conditions préférentielles accordés à des personnalités proches du pouvoir au harcèlement sexuel. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5380

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