mercredi 16 juillet 2008
La situation a nettement dégénéré à Miragoâne (Nippes, sud-ouest) où les activités étaient paralysées mercredi pour la troisième journée consécutive en raison de violentes manifestations contre la décision du Pape Benoît XVI de faire d’Anse-à-Veau le siège d’un nouveau diocèse.
Sept personnes ont été interpellées par la police tandis que plusieurs autres ont été blessées après avoir essuyé des jets de pierres.
Affirmant que le pire est à venir, les protestataires ont invité les habitants de Miragoâne à rester chez eux à partir de jeudi.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve1713
Commentaires : Pourquoi faut-il recourir a la violence, casser et détruire le peu de choses qui existe dans les villes en Haïti, paralyser ce qui reste comme activité pour protester contre une mesure venant du Vatican ?
Quelle est la part de responsabilité de l’état dans la création d’un nouveau diocèse en Haïti ?
Comment peut-on concevoir que pour défendre des droits ayant un rapport avec la foi et la religion que les croyants doivent faire usage de la violence ?
Haïti est réellement un pays pas comme les autres. L’équilibre entre le droit et le devoir ultime et illustre boussole du citoyen ne semble pas exister en Haïti. La déconfiture des systèmes importants comme l’éducation explique l’échec de nos institutions et de l’état.
L’église a encore une fois failli à sa tache en Haïti. Apres nous avoir servi sur un plateau le « Cher » président Jean Bertrand Aristide dont la soutane représentait le garant d’une politique prônant la justice sociale et l’équité, nous avions eu droit à une réplique des manouvres et des pratiques répudiées du duvaliérisme sans Duvalier.
Aujourd’hui les fideles menacent de bruler une ville a cause de la décision du vatican de créer un nouveau diocèse et de place le siège de celle-ci à Anse-a –veau au lieu de Miragoâne.
C’est la morale judéo-chrétienne découlant de cette même église qui veut ériger comme un obstacle les préférences sexuelles d’une citoyenne dont les compétences et la probité ne sont plus a prouver, désignée pour prendre les rennes de l’état.
Qui osera-t-il a reprendre les choses a zéro dans ce pays ?
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 17 juillet 2008
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