Le chef de file du Parti Libéral Haïtien ( PLH), Jean André Victor, et le vice président de l’Alliance, Claude Roumain, sont préoccupés par le retard enregistré dans la mise en place des dispositions pour faire face à la crise alimentaire et trouver une issue à la crise politique. L’agronome Jean André Victor estime qu’il y a urgence en raison de la dégradation de la situation dans les aspects socioéconomique et politique. Il soutient qu’il y a pénurie alimentaire dans certaines régions telle le Nord-Ouest, critiquant l’utilisation abusive du thème émeute de la faim pour qualifier les manifestations d’Avril 2008. De son coté, le vice président de l’Alliance, Claude Roumain interprète les manifestations d’avril comme le signe d’une frustration des jeunes confrontés à un avenir incertain. " Il y a environ 500 000 jeunes qui ont passé leur bac et qui sont livrés à eux-mêmes ", argue t-il. M. Roumain soutient qu’il n’y a pas eu d’émeutes de la faim mais précise que les revendications sont très profondes. Tout en soulignant que la pénurie alimentaire est chronique en Haïti, M. Roumain explique qu’il y a eu des manifestations contre l’incertitude. Réagissant au discours du chef de l’état qui appelle les haïtiens à consentir des sacrifices, M. Roumain fait remarquer qu’il revient aux autorités de donner l’exemple de rigueur et de sacrifice. " On peut mobiliser les citoyens, il n’y a pas de directives ", lance t-il.Sur le plan politique, le vice président de l’Alliance souhaite la désignation d’une personnalité qui inspire confiance aux parlementaires au poste de premier ministre. " Le chef de l’état doit choisir une personne qui a la compétence technique et peut rassembler la majorité des parlementaires ", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13763
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 20 mai 2008
Plusieurs leaders politiques craignent une aggravation de la crise
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