Le Président brésilien et son homologue haïtien, René Préval annoncent le renforcement de la coopération bilatérale et réitèrent leur appui à la MINUSTAH ; le Président haïtien en visite au Brésil en août prochain
mercredi 28 mai 2008,
Radio Kiskeya
Le Président brésilien Luiz Inàcio Lula da Silva a bouclé mercredi soir une visite officielle de quelques heures à Port-au-Prince marquée par le renouvellement du soutien du Brésil à Haïti, à la force onusienne et le renforcement de la coopération technique entre les deux pays.
Arrivé en milieu de journée à bord d’un avion des Forces aériennes brésiliennes (FAB), le chef de l’Etat s’est rendu au milieu d’un imposant dispotif de sécurité au Palais National (siège de la Présidence) où il a eu une audience privée avec son homologue haïtien René Préval avant une réunion élargie consacrée à la coopération bilatérale. S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe, les deux dirigeants ont souligné l’importance de la contribution brésilienne à la stabilisation d’Haïti et la nécessité pour le pays de continuer à bénéficier de l’assistance humanitaire du Brasilia.
"Des mesures immédiates vont être prises notamment concernant l’installation d’un barrage. Une délégation ministérielle arrivera bientôt en Haïti en vue d’évaluer les projets en cours et le Président Préval est invité à se rendre au Brésil dans cette même perspective", a affirmé Lula dont la délégation comprenait ses ministres des affiares étrangères, Celso Amorim et de la défense, Nelson Jobim.
Le chef de l’Etat a aussi annoncé l’arrivée prochaine d’une centaines de militaires brésiliens issus de la division d’ingénierie des Forces armées. Ils participeront à la réalisation de travaux d’infrastructure.
Pour sa part, René Préval a annoncé sa prochaine visite à Brasilia le 3 août et a remercié le géant sud-américain pour les efforts déployés dans le cadre du processus de rétablissement de la sécurité et de la stabilité en Haïti. Mais, soulignant les spécificités de l’insécurité actuelle, le Président a repris une idée qui lui est chère en réclamant de Lula un désengagement militaire au profit d’une augmentation des effectifs policiers de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH). "Aujourd’’hui, il n’y a plus de groupes armés, mais des individus armés qui, à travers le kidnapping, provoquent de la souffrance dans les familles haïtiennes", a martelé Préval. Dans la foulée, il a indiqué qu’au cours de ce mois pas moins de 25 cas d’enlèvement ont été enregistrés.
En présence des deux chefs d’Etat, les ministres haïtiens concernés et le chancelier brésilien, Celso Amorim, ont, tour à tour, paraphé six accords portant respectivement sur un programme stratégique de coppération technique pour la période 2008-2010 en matière de sécurité alimentaire et d’agriculture, la coopération technique dans le secteur agricole avec l’apport de l’Institut interaméricain pour la coopération agricole (IICA), un projet intitulé "promotion de la production durable de légumes dans la région de Kenscoff, l’exécution d’un projet de lutte contre la violence à l’égard des femmes et l’exemption réciproque de visas pour les titulaires haïtiens et brésiliens de passeports diplomatiques, officiels ou de service.
Outre les membres du gouvernement démissionnaire, moins le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis, le président du Sénat Kelly Bastien et le président a.i de la Cour de cassation, Georges Moïse étaient présents au Palais National.
A l’issue de sa deuxième visite en Haïti, après celle d’août 2004, Lula s’est rendu au Salvador où il doit participer jeudi à un sommet avec les chefs d’Etat et de gouvernement du Système d’intégration centraméricain (SICA).
Premier contributeur de troupes au sein de la MINUSTAH avec un bataillon de 1.200 casques bleus, le Brésil détient depuis 2004 le commandement de la force onusienne qui compte 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5061
mercredi 28 mai 2008,
Radio Kiskeya
Le Président brésilien Luiz Inàcio Lula da Silva a bouclé mercredi soir une visite officielle de quelques heures à Port-au-Prince marquée par le renouvellement du soutien du Brésil à Haïti, à la force onusienne et le renforcement de la coopération technique entre les deux pays.
Arrivé en milieu de journée à bord d’un avion des Forces aériennes brésiliennes (FAB), le chef de l’Etat s’est rendu au milieu d’un imposant dispotif de sécurité au Palais National (siège de la Présidence) où il a eu une audience privée avec son homologue haïtien René Préval avant une réunion élargie consacrée à la coopération bilatérale. S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe, les deux dirigeants ont souligné l’importance de la contribution brésilienne à la stabilisation d’Haïti et la nécessité pour le pays de continuer à bénéficier de l’assistance humanitaire du Brasilia.
"Des mesures immédiates vont être prises notamment concernant l’installation d’un barrage. Une délégation ministérielle arrivera bientôt en Haïti en vue d’évaluer les projets en cours et le Président Préval est invité à se rendre au Brésil dans cette même perspective", a affirmé Lula dont la délégation comprenait ses ministres des affiares étrangères, Celso Amorim et de la défense, Nelson Jobim.
Le chef de l’Etat a aussi annoncé l’arrivée prochaine d’une centaines de militaires brésiliens issus de la division d’ingénierie des Forces armées. Ils participeront à la réalisation de travaux d’infrastructure.
Pour sa part, René Préval a annoncé sa prochaine visite à Brasilia le 3 août et a remercié le géant sud-américain pour les efforts déployés dans le cadre du processus de rétablissement de la sécurité et de la stabilité en Haïti. Mais, soulignant les spécificités de l’insécurité actuelle, le Président a repris une idée qui lui est chère en réclamant de Lula un désengagement militaire au profit d’une augmentation des effectifs policiers de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH). "Aujourd’’hui, il n’y a plus de groupes armés, mais des individus armés qui, à travers le kidnapping, provoquent de la souffrance dans les familles haïtiennes", a martelé Préval. Dans la foulée, il a indiqué qu’au cours de ce mois pas moins de 25 cas d’enlèvement ont été enregistrés.
En présence des deux chefs d’Etat, les ministres haïtiens concernés et le chancelier brésilien, Celso Amorim, ont, tour à tour, paraphé six accords portant respectivement sur un programme stratégique de coppération technique pour la période 2008-2010 en matière de sécurité alimentaire et d’agriculture, la coopération technique dans le secteur agricole avec l’apport de l’Institut interaméricain pour la coopération agricole (IICA), un projet intitulé "promotion de la production durable de légumes dans la région de Kenscoff, l’exécution d’un projet de lutte contre la violence à l’égard des femmes et l’exemption réciproque de visas pour les titulaires haïtiens et brésiliens de passeports diplomatiques, officiels ou de service.
Outre les membres du gouvernement démissionnaire, moins le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis, le président du Sénat Kelly Bastien et le président a.i de la Cour de cassation, Georges Moïse étaient présents au Palais National.
A l’issue de sa deuxième visite en Haïti, après celle d’août 2004, Lula s’est rendu au Salvador où il doit participer jeudi à un sommet avec les chefs d’Etat et de gouvernement du Système d’intégration centraméricain (SICA).
Premier contributeur de troupes au sein de la MINUSTAH avec un bataillon de 1.200 casques bleus, le Brésil détient depuis 2004 le commandement de la force onusienne qui compte 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5061
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire