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mardi 20 novembre 2007

Le Président Préval commémore dans la discrétion le 204e anniversaire de la Bataille de Vertières

Une simple gerbe de fleurs sur l’autel de la patrie, puis une visite au QG des casques bleus brésiliens
lundi 19 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Le 204e anniversaire de la Bataille de Vertières qui, le 18 novembre 1803 ouvrit la voie à la proclamation de l’indépendance d’Haïti, a été commémoré dans la plus grande sobriété dimanche à Port-au-Prince où le Président René Préval n’a fait la moindre déclaration.
Accompagné du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis et de membres du gouvernement, le chef de l’Etat s’est rendu à pied au mausolée consacré aux pères fondateurs de la nation, à proximité du Palais National (siège de la Présidence). Sur l’autel de la patrie où reposent les restes de l’empereur Jean-Jacques Dessalines, il a déposé une gerbe de fleurs.
Le président par intérim de la Cour de cassation, Me Georges Moïse, le Sénateur Michel Clérié, qui représentait le Parlement, et le directeur général de la Police Nationale, Mario Andrésol, étaient également présents.
Tout de suite après cette brève cérémonie, le Président Préval et les autres officiels ont regagné le Palais National, assistant au passage à une parade policière aux allures martiales avec des hymnes patriotiques généralement associés à la tradition des Forces Armées d’Haïti (FAd’H) dissoutes en 1995.
Le Président a rendu visite au cours de la même journée aux casques bleus brésiliens déployés en Haïti. A la tête du bataillon le plus important, 1.200 soldats, le Brésil assume également le commandement de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) qui compte environ 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4440
Sans fastes certes, sans dépenses inutiles le 18 novembre aurait du être célébré avec une certaine conviction et volonté pour dire aumonde que malgré tout, nous sommes fiers d’avoir mené cette bataille. « Pito ou lèd nou la ».
On comprend que le 18 novembre est perdu un peu de son superbe car c’était le jour consacré à l’armée ; un jour pour se souvenir de nos ancêtres en guenilles disposés à affronter dans une bataille ou les otpions étaient claires : liberté ou la mort.
Elle est ou notre conscience ? On l’a hypothéquée contre quoi ?
Je ressens une drôle de sensation me parcourir le corps et l’esprit juste en imaginant une de ces scènes !
Aujourd’hui, parmi nos ennemis les plus proches se comptent les bandits et les gans armés qui ne cessent de démontrer leurs forces en circulant « lourdement armés » tandis que la presse fait constamment état de la « démunition » de notre force de police. Dans la fameuse stratégie mise en place - s’il y en a une – pour combattre le grand banditisme, un 18 novembre devrait servir pour exhiber « un tant soit peu » l’arsenal lourd de notre force de l’ordre juste pour dissuader les bandits et leur montrer aussi la force de frappe de la PNH.
Encore une occasion ratée !

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