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mardi 20 novembre 2007

Le Bloc parlementaire de la Plate forme présidentielle LESPWA revendique le droit d’être représenté au nouveau Conseil Electoral Provisoire

Le secteur syndical révèle ses choix pour le CEP
lundi 19 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Les députés du bloc parlementaire LESPWA (Espoir, plate-forme politique sous la bannière de laquelle René Préval a brigué son second mandat présidentiel) ont estimé lundi que ce sont les institutions prévues dans les dispositions transitoires de la Constitution de 1987 qui devraient se faire représenter au sein de l’institution, vu qu’il s’agit encore d’un Conseil Electoral Provisoire (CEP).
S’il en est autrement et que les partis politiques y délèguent leurs représentants, LESPWA doit être autorisé à en faire autant, ont-ils soutenu lors d’une conférence de presse au Palais législatif.
C’est le député Sainvil Lucas qui a défendu la position de la Plate forme LESPWA créant ainsi une nouvelle donne au moment où divers secteurs collaborent déjà à la formation d’un nouveau CEP sur le modèle de l’actuel formé de représentants des secteurs d’affaires, des églises, des droits humains, de l’Exécutif, du Judiciaire, du secteur syndical et des partis politiques.
A l’instar de nombreux secteurs, les syndicats ont révélé lundi leur choix de deux personnalités dont une devrait les représenter au sein de la nouvelle institution électorale. Il s’agit de MM. Ernso Saint-Clair et Jacques Belzin.
Le premier est un ancien responsable du Bureau Electoral Départemental (BED) du département de la Grande Anse (Sud-Ouest). Le second est le secrétaire général adjoint de la Confédération des Travailleurs Haïtiens (CTH) et secrétaire général de la Fédération Nationale des Travailleurs en Education et Culture (FENATEC).
A rappeler que la Convention des partis politiques a déjà soumis deux propositions au Président René Préval. Wilderson Thimothée du Parti nationaliste démocratique et progressiste haïtien (PNDPH) ou Fritz Rosemé du Grand rassemblement pour l’évolution d’Haïti (GREH) devrait être le représentant de ce regroupement politique réunissant des partis de diverses tendances, dont la Fusion des sociaux-démocrates (FUSION), l’Organisation du peuple en lutte (OPL) et Fanmi Lavalas de Jean-Bertrand Aristide.
Le patronat a désigné son actuel représentant au CEP, François Benoît et l’ancien directeur général de l’institution, Jacques Bernard. Pour sa part, la Fédération protestante d’Haïti (FPH) a renouvelé sa confiance au pasteur Pauris Jean-Baptiste, un conseiller électoral encore en fonction, tout en présentant la nomination du pasteur Leonel Raphaël comme une autre option. Quant à l’église épiscopale d’Haïti, elle a fixé son choix sur Me Laurette Croyance en remplacement du président de l’actuel CEP, Max Mathurin qui la représentait au sein de l’institution.
Après ces propositions, nonobstant « l’irruption de LESPWA » dans le processus, il revient à l’Exécutif, au pouvoir judiciaire, à l’église catholique et au Conseil national des partis politiques de désigner leurs représentants respectifs au sein de la nouvelle institution électorale.
Alors que le processus en vue de la formation du nouveau CEP avance à grand pas, une interrogation demeure quant à son mandat : aura-t-elle à organiser uniquement les élections pour le renouvellement du tiers du sénat ou, en même temps, les élections indirectes devant conduire, entre autres étapes, à la formation du Conseil Electoral Permanent ? [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4441

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