Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 15 novembre 2007
La mer ou les bateys pour les habitants de deuxième Plaine
Le président de l'Association des Irrigants de Deuxième Plaine (section communale de Petit-Goâve), Félix Vilcéron, a accusé mardi les autorités gouvernementales de ne rien faire pour encourager les activités agricoles dans cette région. Félix Vilcéron a fait ces déclarations lors d'une rencontre au parlement avec des sénateurs."Je ne comprends pas pourquoi les autorités refusent de débloquer des fonds pour rendre fonctionnel le système d'irrigation avec les trois pompes dont dispose déjà cette localité et dont chacune peut fournir 200 litres d'eau à la seconde", a déploré M. Vilcéron.
Les raisons avancées, a-t-il dit, par les responsables du ministère de l'Agriculture ne tiennent pas, à savoir que l'Etat n'a pas de moyens financiers pour procéder à l'achèvement des canaux secondaires et tertiaires, au drainage, au curage et à l'octroi de crédit agricole.
Félix Vilcéron appelle les responsables à comprendre la nécessité d'intervenir rapidement sur ce dossier pour aider à l'amélioration des conditions de vie des paysans et éviter leur départ vers les bateyes de la République dominicaine et vers d'autres pays à bord d'embarcations de fortune, en quête d'un mieux-être."Si rien n'est fait, les paysans de 2ème Plaine n'auront pas d'autres choix que les voyages clandestins, a-t-il prévenu.
Le sénateur Jean Hector Anacacis a lui aussi critiqué les responsables du Ministère de l'Agriculture pour n'avoir rien fait, a-t-il dit, en faveur des habitants de cette région.
"On n'a besoin que de 4.100.000 gourdes pour lancer les opérations agricoles, a fait savoir M. Anacacis, soulignant qu'il ne s'agirait pas d'investissement à fonds perdus mais qui aiderait à la survie des paysans.
Il a promis d'agiter ce dossier pour chercher à le débloquer.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50780&PubDate=2007-11-15
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