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jeudi 6 septembre 2007

Visite du nouveau patron de la MINUSTAH au Parlement haïtien

Dénonciation de la "gifle" infligée par Edmond Mulet aux parlementaires haïtiens
mercredi 5 septembre 2007,
Radio Kiskeya

Le nouveau chef de la Mission de Stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH), le tunisien Hédi Anabi, a rendu visite mercredi matin aux parlementaires haïtiens auprès desquels il a renouvelé les engagements de la mission onusienne en ce qui concerne la stabilisation et le développement économique et social.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies sollicite en ce sens le concours du parlement haïtien, ont fait savoir, à l’issue de la rencontre, les présidents des deux chambres, MM. Joseph Lambert et Pierre Erick Jean Jacques.
Le président du Sénat dit avoir exploré avec M. Anabi les différents champs de collaboration du parlement avec la mission onusienne. Joseph Lambert ajoute avoir toutefois profité de la visite du successeur de Edmond Mulet pour dénoncer les fâcheuses déclarations faites par ce dernier concernant l’institution parlementaire à la veille de son départ d’Haïti.
Commentant la menace d’interpellation du premier ministre par le Sénat, le diplomate guatémaltèque avait en effet mis en garde contre le risque pour les parlementaires de nuire à la lutte contre la corruption initiée par le gouvernement, en encourageant l’impunité et en protégeant des corrompus et des trafiquants de drogue.
Le président de la Chambre basse, Pierre Erick Jean Jacques, affirme pour sa part avoir mis l’accent sur la nécessité du renouvellement du mandat de la MINUSTAH et sur la poursuite de sa collaboration avec la Police nationale d’Haïti en vue du renforcement de la sécurité.
En marge de la visite du diplomate onusien, le président de la Commission Justice et Sécurité Publique de la Chambre basse, le député Joseph Nelson Pierre Louis, a déploré le fait par le gouvernement de ne manifester jusqu’à présent aucun intérêt pour la nouvelle force publique. A ce sujet, le gouvernement semble davantage s’aligner sur la position de la communauté internationale, a souligné le député
La mise en place de la nouvelle force publique devrait pourtant constituer la première étape dans le processus devant conduire au départ de la mission internationale, a conclu le député de Port-Salut (Sud), élu sous la bannière de l’Alliance démocratique. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4072

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