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jeudi 6 septembre 2007

Indispensable prolongation du mandat de la MINUSTAH, selon le premier ministre haïtien

Mise en place toutefois de structures en vue du "départ progressif" de la mission onusienne
mercredi 5 septembre 2007,
Radio Kiskeya

La réunion des ministres de la défense et des chefs des armées de 9 pays latino-américains faisant partie de la Mission de Stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) qui s’est achevée mardi à Port-au-Prince, s’inscrivait dans le cadre de l’élaboration d’une proposition de prolongation du mandat de la mission onusienne, a indiqué le chef du gouvernement haïtien à l’issue de cette réunion.
Jacques Edouard Alexis estime nécessaire cette prolongation de mandat qui expire le 15 octobre, en dépit des "progrès réalisés en matière de sécurité et de stabilité". "La situation demeure encore fragile et il reste encore beaucoup à faire en vue de consolider le climat actuel de sécurité", a-t-il ajouté. Il a toutefois souhaité que la MINUSTAH apporte sa contribution aux efforts visant le développement économique et le renforcement des institutions.
Parallèlement aux efforts de développement, le gouvernement s’attellera à la mise en place de structures en vue du départ progressif de la MINUSTAH. Cependant, en dépit d’un tel objectif , la question de la création d’une nouvelle force publique haïtienne n’a pas été débattue lors de cette importante réunion avec les dirigeants latino-américains, selon des précisions apportées par M. Alexis.
Se référant implicitement à la question de l’armée ou de la nouvelle force publique haïtienne dont il est vivement question depuis quelque temps dans les débats, le ministre chilien de la défense [qui faisait office de porte-parole du groupe de responsables latino-américains] a déclaré que la solution aux problèmes d’Haïti n’est pas militaire. Elle est plutôt d’ordre économique et social, a soutenu M. Jose Goni Carasco. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4068

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