Dans le cadre de ses efforts contre le trafic d’enfants l’Institut du Bien Etre Social et de Recherches (Ibesr) bénéficie de l’appui de Marlene Ophtenter, expert dans la législation sur l’adoption, pour qui l’adoption international en Haïti s’apparente à un commerce.
" Il y a beaucoup d’enfants adoptés internationalement qui ne devrait pas l’être ", soutient-elle précisant qu’il y a une forte demande d’enfants haïtiens. Elle estime que la situation est alarmante en raison des nombreuses failles dans le système.
En raison des cris d’alarme lancés par les ONG en ce qui a trait au trafic d’enfants, l’Institut du Bien Etre Social vient de lancer une campagne d’identification des crèches à travers le pays. " 671 crèches détiennent une autorisation légale de fonctionnement ", indique Edwin Casseus, directeur du service social de l’Ibesr, qui ne se fait pas d’illusions sachant qu’il existe de nombreuses crèches illégales.
Afin de réaliser efficacement la lutte contre le trafic d’enfants, les responsables de l’Ibesr planchent sur l’élaboration d’un projet de loi appelé à remplacer le décret du 4 avril 1974. "
On réclame une nouvelle loi qui permettra de changer les procédures pour justifier une adoption internationale", souligne Mme Ophtenter rappelant que l’adoption doit servir aux intérêts supérieurs de l’enfant. " L’adoption internationale est le dernier recours après l’adoption local, l’accueil par parenté ou le retour ou maintien de l’enfant dans sa famille", explique t-elle.
Cependant les responsables de l’Institut du Bien Etre Social et de recherches indiquent que 90 % des dossiers concernent des adoptions internationales. On assiste à une hausse vertigineuse des demandes d’adoption depuis une quinzaine d’années. " Pour la période septembre 2006 – septembre 2007 nous avions eu 1875 dossiers traités alors que les demandes avoisinaient 6 a 700 au cours de la décennie 1990.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=13029
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 12 septembre 2007
Des spécialistes réclament une nouvelle loi sur l’adoption
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