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jeudi 24 janvier 2013

Haïti-Remaniement ministériel : Entrée en scène de 7 nouveaux ministres

P-au-P, 23 janv. 2013 [AlterPresse] --- Sept nouveaux ministres font leur entrée au gouvernement de Laurent Lamothe et prennent officiellement leur fonction ce mercredi 23 janvier, après un remaniement ministériel réalisé la veille, apprend AlterPresse. Les ministères de l’intérieur et des collectivités territoriales, de la communication, de la culture, de la jeunesse et des sports, de l’environnement, des Haïtiens vivant à l’étranger, des affaires sociales et du travail, sont concernés par ce remaniement qui a été au cœur de multiples rumeurs ces derniers jours. Certains secrétaires d’Etat n’ont pas été épargnés par ces changements au sein de l’administration haïtienne. Guyler C. Delva, secrétaire d’Etat à la communication, Mixon Myrthil, secretaire d’Etat aux affaires étrangères, et Wilner Vacin, secretaire d’Etat à la planification, ont été écartés, sans pour autant être remplacés. La primature a annoncé dans la foulée la nomination de nouveaux directeurs généraux. Emmanuel Menard devient ainsi le nouveau directeur général de la radio télévision nationale d’Haïti(Rtnh). Il est affublé d’un nouveau directeur général adjoint, Gamal Augustin. Même cas de figure au ministère de l’éducation nationale, où Cadeau Denis prend le fauteuil de directeur général et Télémaque Ecclésiaste celui de son adjoint. Les nouveaux ministres : David Bazile, ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales Régine Godefroy, ministre de la Communication Josette Darguste, ministre de la Culture Magalie Racine, ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique Jean François Thomas, ministre de l’Environnement Charles Jean-Jacques, ministre des Affaires Sociales et du Travail Bernice Fidelia, ministre des Haïtiens Vivant à l’Etranger Les ministres maintenus : Laurent Salvador Lamothe, premier ministre et ministre de la Planification et de la Coopération Externe David Bazile, ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales Pierre-Richard Casimir, ministre des Affaires Etrangères et des Cultes Jean Renel Sanon, ministre de la Justice et de la Sécurité Publique Marie-Carmelle Jean-Marie, ministre de l’Economie et des Finances Thomas Jacques, ministre de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural Jacques Rousseau, ministre des Travaux Publics, Transports, Energie et Communications Wilson Laleau, ministre du Commerce et de l’Industrie Stéphanie Balmir Villedrouin, ministre du Tourisme Vanneur Pierre, ministre de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle Florence Duperval Guillaume, ministre de la Santé Publique et de la Population Yannick Mezile, ministre à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes Jean Rodolphe Joazile, ministre de la Défense Ralph Ricardo Theano, ministre Délégué auprès du Premier Ministre, Chargé des Relations avec le Parlement Marie Carmelle Rose Anne Auguste, ministre Déléguée auprès du Premier Ministre, Chargée des droits de l’homme Marie Mimose FÉLIX est nommée Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de promotion de la paysannerie René JEAN-JUMEAU est nommé Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Sécurité énergétique Les secrétaires d’Etat maintenus : Marina Gourgues, secrétaire d’Etat à la Formation Professionnelle Réginald Delva, secrétaire d’Etat à la Sécurité Publique Michel Chancy, secrétaire d’Etat à la Production Animale Philippe Cineas, secrétaire d’Etat aux Travaux Publics et Transports Ronald Décembre, secrétaire d’Etat à la Réforme Fiscale Fresnel Dorcin, secrétaire à la Production Végétale Vernet Joseph, secrétaire d’Etat à la Relance Agricole Ces changements interviennent dans un contexte de critiques récurrentes contre le gouvernement, notamment de la part de secteurs politiques d’opposition, d’organisations citoyennes et de mouvements sociaux, qui estiment que l’administration du président Michel Martelly n’a pas apporté les résultats promis et attendus. Parallèlement, le gouvernement est accusé de favoriser la corruption et de ne pas respecter les normes établies par la constitution. Le contexte est marqué également par des désaccords entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, particulièrement sur la constitution d’un Conseil électoral pour réaliser des élections législatives partielles et locales en retard de plus d’un an. [kft gp apr 23/01/2013 09:00] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13983

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