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lundi 6 février 2012

Haiti : Nette diminution de la violence faite aux femmes dans les camps de déplacés

Une nette diminution de la violence faite aux femmes et aux filles est observée dans les camps, selon un rapport d'enquête publié le 2 février par la Plateforme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (Pohdh). Les organisations qui ont fourni des données pour l'enquête indiquent avoir constaté une nette diminution par rapport aux années antérieures.
La Solidarité des femmes haïtiennes (Sofa) a enregistré cent sept (107) cas de violence au premier semestre de l'année 2010. Pour le second semestre allant de juillet à décembre de la même année, la Sofa a reçu cent soixante-dix cas en provenance des camps d'hébergement.
Par contre, de janvier à octobre 2011, les cas enregistrés sont de cent un (101). Le Comité des femmes victimes pour les victimes (sigle créole Kofaviv) a enregistré environ six cent (600) cas de violences pour l'année 2010 (mi-janvier à décembre). Il a reçu quatre cent trente-quatre (434) cas de violences pour l'année 2011 (janvier à décembre).
Parmi ces cas, deux cent trente-huit (238) concernent des filles. L'Unité de lutte contre les violences faites aux femmes (Ulcvff) de la Police nationale d'Haïti (Pnh) affirme avoir reçu sept cent vingt-six (726) cas pour la période allant d'avril à décembre de l'année 2010.
Pour l'année 2011, cette entité de la police nationale a enregistré cinq cent vingt et un (521) cas. La situation actuelle contraste avec celle qui prévalait au lendemain du terrible séisme de janvier 2010 lorsque "les femmes et les filles étant considérées comme des catégories vulnérables ont dû faire face à de sérieuses difficultés" indique le rapport.
" L'absence d'électricité dans certaines rues de l'aire métropolitaine, le manque d'intimité dans les camps de fortune surpeuplés et dépourvus de murs d'enceinte, ainsi que les espaces sanitaires sans protection rendent les femmes et les filles particulièrement vulnérables aux violences et au harcèlement sexuel ", precise le responsable de programme observatoire en Droits humains de la POHDH, Djérie Abellard Merisier.
http://www.mediaterre.org/caraibes/actu,20120206053131.html

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