Le ministère de l’intérieur soutient que le gouvernement est prêt à accorder immédiatement un passeport à l’ex-Président Lavalas tout en démentant avoir reçu une quelconque demande de l’intéressé ; très nuancé, le pouvoir ne se porte pas garant des autres étapes que M. Aristide devrait franchir avant son retour en Haïti lundi 31 janvier 2011, Radio Kiskeya
Le gouvernement Préval/Bellerive s’est engagé lundi publiquement, pour la première fois, à délivrer rapidement un passeport diplomatique à l’ancien Président Lavalas Jean-Bertrand Aristide dès que ce dernier, exilé depuis sept ans en Afrique du sud, aura présenté une demande formelle de renouvellement.
"Le gouvernement de la république donne l’assurance qu’aussitôt produite, une telle demande sera honorée avec célérité", écrit dans un communiqué le ministre de l’intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé, dans un communiqué démentant les allégations selon lesquelles un passeport diplomatique aurait été refusé à l’ex-chef d’Etat.
Le communiqué précise également qu’aucune demande en faveur de M. Aristide n’a été à ce jour reçue aux ministères de l’intérieur et des affaires étrangères, chargés respectivement de l’émission de passeports ordinaires et diplomatiques.
S’agissant des formalités relatives à un éventuel retour en Haïti du leader Lavalas, le ministre Paul Antoine Bien-Aimé souligne "qu’un passeport périmé ne constitue pas un obstacle pour un citoyen haïtien". Cependant, il prend le soin d’ajouter plus loin que "dans le cas où ce retour implique une ou plusieurs escales dans des pays tiers, l’obtention d’une autorisation de ces pays peut s’avérer nécessaire, que le passeport soit périmé ou pas".
Dans de récentes déclarations, Jean-Bertrand Aristide avait fait savoir que "des recommandations médicales exigeaient son retour en Haïti le plus tôt que possible, avant le prochain hiver austral" parce qu’en six ans de séjour en Afrique du Sud il avait dû subir six interventions chirurgicales. Ses yeux ne supporteraient pas les rigueurs du froid.
Agitée continuellement depuis son départ du pouvoir en catastrophe en février 2004, la question du retour de l’ancien dirigeant haïtien est revenue au centre de l’actualité depuis l’arrivée surprise et incompréhensible à Port-au-Prince le 16 janvier dernier de l’ex-dictateur Jean-Claude Duvalier, au terme d’un exil de 25 ans en France.
Qualifés de "kidnapping" par ses partisans lavalassiens, la chute et l’exil d’Aristide, alors englué dans des dérives totalitaires, avaient résulté d’un large mouvement de contestation sociale, d’une rébellion armée et d’intenses pressions internationales. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7468
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 1 février 2011
Préval ouvre théoriquement la voie au retour d’Aristide
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