Google

lundi 18 octobre 2010

L’étoile du match à tante Jacqueline

De cette 150e émission de Tout le monde en parle, on retiendra surtout deux moments d’émotion intense. Le premier, modèle d’entraide exemplaire. Le second, une impuissance face à la témérité des jeunes conducteurs.
Jacqueline Lessard.- Photo Radio-Canada
On voudrait tous Jacqueline Lessard comme grand-mère. Notre étoile du match, qui se fait appeler tante Jacqueline, consacre sa vie aux enfants d’Haïti, à 84 ans. Une femme admirable, qui a tout laissé pour redonner espoir à des enfants abandonnés.
L’un d’entre eux, le petit Jonas, a été retrouvé dans les poubelles. Mme Lessard implore la générosité du public pour la reconstruction de son orphelinat, détruit durant le séisme.
On est sans mots devant la situation des trois pères qui ont vu leurs filles de 16 ans lourdement blessées dans un accident de la route cet été. Le conducteur, âgé de 18 ans, s’en est sorti avec un bras et une cheville cassés.
François Rozon, Michel Méthot et Nicolas di Iorio sortent aujourd’hui dans les médias pour décourager les jeunes de jouer de témérité lorsqu’ils conduisent. Ils favorisent l’instauration d’un couvre-feu pour enrayer ce type d’accidents, comme en Ontario.
Frère de Gilbert Rozon et conjoint de la directrice des programmes de TVA, France Lauzière, François Rozon a dit souhaiter que leur passage à Tout le monde en parle fasse baisser le nombre de blessés de façon significative dans les prochains mois. Sa fille a dû se faire enlever l’intestin et est maintenant nourrie par intraveineuse.
François di Iorio déplore la lenteur de l’enquête policière et regrette de ne pas être sorti dans les médias plus tôt. Atteinte au cerveau, sa fille a dû réapprendre à marcher, à respirer, à parler, à manger.
L’émission de dimanche a commencé avec Martin Petit, qui avait promis à ses fans de leur donner des billets gratuits pour son spectacle s’ils devinaient une question que lui poserait Guy A. Lepage. Celui-ci en a profité à outrance, sélectionnant des questions suggérées par les habitués du blogue de l’humoriste.
Employées en lock-out du Journal de Montréal, Valérie Dufour et Pascale Lévesque, sont venues dire qu’elles auraient été incapables de voter en faveur de l’offre de leur ex-employeur, qui prévoyait entre autres qu’elles devaient fermer le site Internet Rue Frontenac en plus de s’engager à ne pas travailler à La Presse ou àCyberpresse.
Posées, elles ont exprimé toute leur fierté, notamment de pouvoir tenir un site Internet de la qualité de Rue Frontenac. «Chaque jour on leur prouve qu’on est meilleurs qu’eux», a lancé Valérie Dufour.
Pascale Lévesque n’en veut pas à ceux et celles qui continuent de lire Le Journal de Montréal. «Si tu ne fais que t’informer au sein de l’empire, tu ne peux pas le savoir qu’on est en conflit de travail», a-t-elle dit, soulignant ici l’effet de pervers de la concentration de la presse.
Soulignant l’importance de Quebecor, elle croit qu’une entreprise qui projette d’acheter une équipe de hockey est capable de payer ses employés.
Valérie Dufour en a contre les annonceurs, qui continuent d’acheter de pleines pages dans le quotidien en lock-out. Au même moment, à TVA, Le banquier distribuait ses milliers de dollars…Charles Aznavour a composé Je m’voyais déjà après avoir bu une bouteille de whisky. Il a horreur de se revoir sur de vieilles images, et on l’a constaté quand Guy A. l’a montré en 1964 à l’émissionMusic hall.
Marié avec la même femme depuis 46 ans, Aznavour croit qu’un époux doit se montrer sous son meilleur jour devant l’autre, même au saut du lit. Un couple a aussi beaucoup à gagner à faire chambre à part, comme au XVIIe siècle, pense-t-il.
Gino Vannelli, qui a vendu 10 millions d’albums dans le monde, n’a pu enregistrer de disque durant trois ans parce que son ancienne maison de disques lui imposait des chansons qu’il n’aimait pas. Sylvain Cossette, lui, a dû racheter à gros prix ses chansons, qui étaient détenues jusqu’ici par son ancien gérant. Il souhaite une loi qui vienne régulariser la situation.
On sent que Sylvain Cossette regrette un peu ses pubs de Brault & Martineau, qu’il ne pensait pas voir aussi souvent à la télé. Dany Turcotte lui a offert sa carte la plus bitch depuis longtemps: «Si au baseball, c’est à la troisième prise que t’es retiré, en musique, c’est au troisième disque de reprises que t’es out.» Réponse de Cossette: «On verra.»
http://blogues.cyberpresse.ca/therrien/2010/10/17/letoile-du-match-a-tante-jacqueline/

Aucun commentaire: