Google

jeudi 19 août 2010

L'ambassadeur d'Haïti à Washington en faveur du vote de la diaspora

Tout comme son neveu Wyclef Jean,  l'ambassadeur d'Haïti
à Washington Raymond Joseph est candidat à la présidentielle
du 28 novembre et réclame que la diaspora  haïtienne
 ait le droit de participer au chapitre politique.
PHOTO: ALLISON SHELLEY, REUTERS
Publié le 18 août 2010
Agence France-Presse, Port-au-Prince
Il faut amender la constitution d'Haïti afin de permettre aux quelque 4 millions de membres de la diaspora du pays de participer aux élections, a plaidé mercredi Raymond Joseph, ambassadeur d'Haïti à Washington et candidat à la présidentielle de novembre.
«Les Haïtiens de l'étranger contribuent pour 2 milliards de dollars chaque année à l'économie nationale, vous ne pouvez pas les maintenir à l'écart de la politique», a déclaré le diplomate lors d'une conférence de presse à Port-au-Prince.
En conséquence, il faut remanier la constitution d'Haïti qui interdit aux Haïtiens vivant à l'étranger de participer aux scrutins de leur pays, comme candidats ou électeurs, a estimé M. Joseph, oncle du rappeur Wyclef Jean, qui brigue comme lui la succession de l'actuel président René Préval.
En outre, la loi interdit à un Haïtien ayant obtenu une nationalité étrangère de briguer une fonction élective.
Installé depuis plus de trente ans aux États-Unis, où il publie le journal Haïti-observateur, M. Joseph fait partie des 34 Haïtiens qui ont déposé leur dossier de candidature pour participer à l'élection présidentielle du 28 novembre.
«La diaspora a des ressources, elle peut investir au pays, mais elle doit pouvoir participer à la direction des affaires», a-t-il encore soutenu.
Dans une allusion à son neveu Wyclef Jean, star internationale du hip-hop ne s'exprimant qu'en anglais, M. Joseph a lancé: «Certaines personnes devraient d'abord s'immerger dans la culture haïtienne et apprendre les langues du pays, le créole et le français», avant d'aspirer aux plus hautes fonctions.
Membre de la diplomatie haïtienne depuis 20 ans, l'ambassadeur estime posséder les capacités et l'expérience pour apporter les changements nécessaires en Haïti, pays qui a bénéficié d'une exceptionnelle solidarité internationale après le terrible séisme du 12 janvier.
Le conseil électoral haïtien a reporté au 20 août la publication de la liste définitive des candidats à la présidentielle du 28 novembre.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201008/18/01-4307713-lambassadeur-dhaiti-a-washington-en-faveur-du-vote-de-la-diaspora.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4307777_article_POS2
Commentaires:
Cette question a été soulevée en maintes occasions. Toujours avec les archimêmes arguments: l'apport des haïtiens de la diaspora dans la vie économique du pays et surtout dans la survie des ressortissants haïtiens.
Les politiciens quand ils se trouvent en dehors du pouvoir insistent et réclament le vote de la diaspora. Quand ils sont dans le pouvoir ou au pouvoir ils ne font que constater la difficulté qui entourent et accompagnent une telle démarche.
Le dernier en date à avoir pris conscience de cela c'est juste l'actuel ministre des haïtiens vivant à l'extérieur, Monsieur Edwin Paraison. En effet l'année dernière, lors du Forum dela diaspora, l'ardent défenseur de la cause des haïtiens vivant enRépublique Dominicaine, le président Fondateur de la Fondation "ZILE" avait réclammé pour nepas dire exiger le vote des haïtiens de la diaspora en commençant justement par les concitoyens se trouvant de l'autre côté de la frontière.
Aujourd'hui, comme Ministre défendant les intérêts de cette diaspora, il n'a pu, le visage contrit, que constater que les diasporiens ne pourront pas participer aux prochaines élections.
Il faut savoir que ce chapitre demanderait une organisation et des débours financiers considérables. quand on sait que malgrnotre statut de nation "souveraine" ou de pays "indépendant", nous sommes obigés de faire appel à l'aide internationale pour organiser nos élections qui se devraient d'être un exercice haïtiano-haïtien. Puisque nous ne possédons pas les moyens financiers, nous sommes obligés de nous plier aux exigences de ceux qui noustendent la main. Même quand on sait que généralement les bailleurs n'ont pas les mêmes intérêts que l'immense majorité des haïtiens.
Je ne pense pas que la Communauté internationale voit d'un bon oeil l'utilité de dépenser des sous en plus pour faire voter des haïtiens qui ont fait le choix de quitter le pays!
DeckyLakyel

Aucun commentaire: